Le Monde d'Antigone

Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
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dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
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Date de création : 10.03.2011
Dernière mise à jour : 08.12.2025
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Apple: Déclin en Bourse, ou déclin tout court ?

Publié le 10/11/2012 à 12:40 par monde-antigone


Apple: Déclin en Bourse, ou déclin tout court ?
par Raphaële Karayan
L'Expansion - 08 nov 2012
http://lexpansion.lexpress.fr/high-tech/apple-declin-en-bourse-ou-declin-tout-court_359555.html


Qu'arrive-t-il à l'action Apple ? Mercredi, le titre a chuté de près de 4 %, un recul supérieur à la moyenne (- 2,5 % sur le Nasdaq) sur un marché stressé par les enjeux économiques de la réélection de Barack Obama [Faux, mais j'y reviendrai dimanche, ndc]. Et il abandonnait encore 2 % jeudi à 547 $. Pour retrouver ce cours il faut remonter 5 mois en arrière. L'action a perdu plus de 20 % depuis son pic à 705 $ le 21 septembre. Un comportement d'autant plus étonnant qu'habituellement, à cette période de l'année, l'action a plutôt tendance à s'apprécier, en prévision des fortes ventes durant les fêtes de Noël.

On peut trouver plusieurs causes à cette baisse inattendue. Le bénéfice par action annoncé au dernier trimestre, et les prévisions pour le trimestre en cours, ont déçu les analystes (11,75 $, contre 15,45 $ espérés par le marché). Apple prévoit des marges plus faibles au 4e trimestre en raison du lancement de plusieurs nouvelles lignes de produits (iPad, iMac, Macbook, iPod), les marges augmentant traditionnellement au fur et à mesure du cycle de vie des produits.

Parmi ces nouveaux produits, le très attendu iPad mini n'a pas battu de records à son lancement comme ont pu le faire ses prédécesseurs. Les ventes de l'iPhone 5 ont également été inférieures à certaines prévisions. En partie à cause de problèmes d'approvisionnement des distributeurs et de production, qui peine à suivre la demande cependant très forte. En partie parce qu'on observe moins d'effervescence autour de la marque. Et en partie à cause de la pression concurrentielle accrue. Selon IDC, 75 % des smartphones livrés au 3e trimestre fonctionnaient sous Android (Apple perd 2 points). Sur le marché des tablettes aussi, Apple a cédé du terrain en retombant à 50 % de part de marché, contre 58 % un an plus tôt.

Les difficultés de production sont un élément important dans les jugements des analystes. Or, elles commencent à vraiment poser problème. Elles ne viennent pas seulement des retards pris par Foxconn. Les mesures prises pour diminuer sa dépendance à Samsung ont également entraîné des tensions dans la chaîne d'approvisionnemen. Apple a transféré une partie de la production de ses écrans à Sharp, qui est en grande difficulté. L'analyste d'Asymco Horace Dediu, un des plus calés sur Apple, avance que l'américain aurait injecté 2 milliards de dollars au 3e trimestre dans le fournisseur japonais, qui fournit les écrans de l'iPhone 5, afin de lui éviter la faillite, qui aurait mis en péril la production du smartphone.

Autre sujet d'inquiétude pour les investisseurs: ce qu'il va advenir du stock de liquidités amassées par Apple en dehors du territoire américain (83 milliards de dollars). Obama réélu, il n'y aura pas de coup de pouce fiscal lui permettant de rapatrier cet argent à moindres frais. Enfin, les changements annoncés à la tête de l'entreprise la semaine dernière, avec la montée en puissance du designer Jonathan Ive et le départ de l'autre bras droit de Steve Jobs, Scott Forstall, sont l'objet de multiples conjectures. Début de déstabilisation de l'entreprise ? Ou au contraire meilleur moyen de trouver un nouveau souffle ?

Un nouveau souffle est-il possible ? Dan Crow, un ingénieur ayant travaillé chez Apple et Google, appelle de ses voeux dans The Guardian ce nouveau souffle, mais doute qu'Apple parvienne à retrouver son génie, disparu avec Steve Jobs. "Je pense que l'apogée d'Apple est derrière nous et l'histoire des prochaines années sera celle d'un lent mais réel déclin", écrit-il. Il en veut pour preuves le fiasco iOS Maps, le ralentissement créatif de l'entreprise (un iPad 4 qui n'apporte rien de neuf, un iPhone 5 sans relief...), le fait qu'Apple n'ait pas sorti de produits de rupture depuis le lancement du premier iPad il y a 3 ans, tout cela en décalage avec le discours toujours "révolutionnaire" et survendeur produit à chaque keynote. Pour lui, Apple ne place plus le consommateur au centre de ses préoccupations mais le profit. Des dysfonctionnements qu'il attribue à la mort de Steve Jobs, qui avait bâti une entreprise à son image, incapable de continuer à tourner de la même façon sans lui.

Une fois listés tous ces arguments, la photo paraît bien sombre. Pourtant il faut garder en tête qu'Apple est toujours la première capitalisation boursière, avec 525 milliards de dollars de valorisation, devant Exxon Mobile. En outre, les pertes de parts de marché sont toutes relatives, Apple ayant créé les marchés du smartphone et des tablettes, sa domination initiale était telle qu'il ne pouvait pas la maintenir éternellement. Ajoutons que sur ses marchés, Apple est de loin l'acteur qui concentre la plus grosse part des profits. Par ailleurs, le New York Times relève que l'action Apple se paie actuellement 11 fois son bénéfice par action attendu sur l'exercice en cours, contre un ratio supérieur pour Google, et ne parlons même pas d'Amazon (qui dépasse les 120). (...)


EDIT (15 décembre 2012)


Apple: L'action au plus bas depuis dix mois, le marché inquiet pour l'iPhone
AFP, France24 - 15 dec 2012
http://www.france24.com/fr/20121214-apple-laction-plus-bas-depuis-dix-mois-le-marche-inquiet-liphone


Le groupe informatique Apple a clôturé vendredi à son plus bas niveau depuis dix mois à la Bourse de New York, son action, qui avait déjà beaucoup perdu depuis ses records de septembre, ayant été plombée un peu plus par des inquiétudes sur ses ventes d'iPhone 5. Le titre a terminé la séance sur un recul de 3,76 % à 509,79 $. Il faut remonter au 17 février pour trouver un cours plus bas en clôture (502,12 $). L'action Apple se retrouve ainsi à un niveau inférieur de 27 % à son sommet historique de 702,10 $ enregistré le 19 septembre, juste avant le lancement de la 5ème version de son téléphone star, l'iPhone 5, aux Etats-Unis et dans 6 autres pays.

Le groupe à la pomme a justement été pénalisé vendredi par le pessimisme des courtiers qui anticipaient des ventes mitigées de l'iPhone 5 sur le marché chinois, où il faisait ses débuts. Se basant sur une enquête réalisée par leur société en Chine, les experts du groupe d'analyse financière T.H. Capital disent "ne pas s'attendre à un succès de l'iPhone 5" dans ce pays. Selon eux, "les prix élevés de l'iPhone 5 font fuir les clients", sans compter que "les circuits de vente d'Apple en Chine peuvent encore être optimisés du point de vue des ventes et des services". Ces dernières années, le lancement en Chine de nouveaux modèles d'iPhone avait régulièrement donné lieu à des bousculades et à l'apparition d'un marché noir, tant l'engouement de la classe moyenne chinoise était grand.

Compte tenu de ces craintes, du contexte incertain de l'économie européenne, de la concurrence accrue dans le secteur, les analystes de la banque UBS ont réduit vendredi leur estimation de prix pour l'action Apple de 780 $ à 700 $. Certains courtiers évoquaient cependant "un recul trop important qui ne semble pas justifié dans les faits" selon Michael Gayed, de Pension Partners. L'action Apple restait toutefois vendredi en hausse de près 26 % sur l'ensemble de l'année 2012.


EDIT (27 janvier 2013)


Apple devient une entreprise « normale »
par Romain Gueugneau
Les Echos - 24 jan 2013
http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/tech-medias/actu/0202523673247-apple-le-titre-decroche-de-12-a-l-ouverture-de-wall-street-au-plus-bas-depuis-un-an-531841.php


Une page se tourne chez Apple. La firme à la pomme vient de boucler un trimestre historique. En 3 mois, elle a généré un chiffre d'affaires record de 54,5 milliards de dollars et un bénéfice net de 13,1 milliards. Apple n'a jamais vendu autant de produits sur la période. Ces excellents résultats sont venus gonfler le compte en banque du groupe, avec 137 milliards de dollars de trésorerie ! Et pourtant, un peu plus d'un an après la disparition de Steve Jobs, tout laisse à penser que la plus grande entreprise mondiale a atteint un sommet. « Apple est en train de perdre son statut de société culte », estime un bon connaisseur du secteur. Malgré les records, les résultats publiés mercredi montrent que le groupe entre dans une phase de normalisation. De quoi effrayer les investisseurs: à Wall Street, l'action décrochait de 11 % jeudi à l'ouverture de la séance, effaçant d'un seul coup 50 milliards de dollars de capitalisation.

En annonçant que le chiffre d'affaires allait progresser de « seulement » 5 à 10 % ce trimestre par rapport à l'an dernier, Apple a douché les espoirs des marchés. Finis les taux de croissance supérieurs à 50 %. Place à la croissance « normale ». Signe des temps, les dirigeants ont changé leur mode de calcul de prévisions: au lieu de confier un objectif minimum de revenus et volontairement conservateur, ils ont fourni mercredi une fourchette qu'ils s'estiment capables d'atteindre. « Le rythme de croissance de ces dernières années n'était pas tenable, compte tenu de la taille atteinte par la société », nuance Leslie Griffe de Malval, analyste chez Fourpoints. Les inquiétudes grandissent néanmoins quant au potentiel des derniers produits comme l'iPhone 5. Alors que le dernier smartphone a été lancé il y a seulement 4 mois, ses ventes semblent déjà s'essouffler. Au dernier trimestre, Apple a réalisé avec l'iPhone (+ 29 %) une performance inférieure à celle du marché (+ 39 %), selon IDC.

La concurrence fait rage dans le secteur. La montée en gamme de Samsung, le numéro un mondial, qui a dépassé la barre de 100 millions de smartphones Galaxy vendus, pose de plus en plus de problèmes à Apple. En outre, si le groupe continue de croître en Chine, qui pèse plus de 10 % de son activité, il fait face à une saturation progressive du marché dans les pays développés. « Il est temps pour Apple de lancer de nouveaux modèles et de conquérir de nouveaux segments de marché », considère Francisco Jeronimo, chez IDC. Interrogé par les analystes sur l'opportunité de lancer un smartphone low-cost pour s'offrir de nouveaux relais de croissance, Tim Cook a indiqué que le groupe ne courait pas après les parts de marché. « On pourrait apposer le logo Apple sur un tas de produits et en vendre beaucoup plus, mais ce n'est pas comme ça que nous voyons les choses ».

En élargissant sa gamme de produits avec des modèles à moindre coût, la firme californienne prendrait le risque de dégrader ses marges. Au cours du trimestre qui vient de s'écouler, la marge brute est tombée à 38,6 % des ventes, contre 44,7 % un an plus tôt. Elle devrait rester à ce niveau-là ce trimestre, selon les dirigeants. Apple paye le prix d'une vague intensive de lancement de nouveaux produits ces derniers mois, dont celui de l'iPad Mini. Plus petit et moins cher que son grand frère, il est aussi moins rentable. « Il n'y a pas d'effondrement des marges. Mais c'est vrai qu'il sera difficile pour Apple de retrouver les niveaux des derniers trimestres », reconnaît Leslie Griffe de Malval.

Ralentissement de la croissance, érosion de la rentabilité, action en baisse... Apple brille un peu moins. Mais elle reste un leader incontestable de la high-tech et de l'économie mondiales. « Apple n'est pas encore Nokia ou RIM », ironise un analyste.


EDIT (2 mai 2013)


Apple emprunte une somme record pour payer ses dividendes
RFI - 02 mai 2013
http://www.rfi.fr/economie/20130502-apple-somme-record-payer-dividendes


Le géant informatique Apple réalise le plus gros emprunt obligataire de tous les temps. Le groupe compte utiliser cet argent pour payer les dividendes de ses actionnaires et tenter d'inverser la chute vertigineuse de son titre en bourse. Un moyen d'éviter le coûteux rapatriement de ses importantes liquidités à l'étranger. Avec 13 milliards d'euros levés, la firme à la pomme dépasse le chiffre record réalisé par le laboratoire pharmaceutique Roche en 2009.

Pourtant le groupe américain n'a pas vraiment besoin d'emprunter. Apple affiche fièrement 110 milliards d'euros de liquidités. Mais la majorité de cette somme est déposée dans les comptes qui se trouvent à l'étranger. Emprunter plutôt que rapatrier cet argent qui rapporte permet au groupe d'éviter de payer des impôts et des taxes, quitte à s'endetter. L'argent doit servir à récompenser les actionnaires, une promesse du PDG, Tim Cook. Non pas qu'Apple ne fasse pas de bénéfices. Au contraire ! Le problème, c'est plutôt que depuis la mort de Steve Jobs, la firme de Cupertino n'a pas sorti de vraie nouveauté. Et pendant ce temps-là, son titre a perdu 40 % de sa valeur en 7 mois. Les amateurs de la marque espèrent un produit innovant avant l'automne. Les investisseurs se demandent si Apple est encore capable d'en produire.


EDIT (21 mai 2014)


Google supplante Apple en tant que marque la plus puissante
AFP, France24 - 21 mai 2014
http://www.france24.com/fr/20140521-google-supplante-apple-tant-marque-plus-puissante/


Le géant américain de l'internet Google a supplanté le groupe informatique Apple en tant que marque mondiale la mieux valorisée, selon un classement annuel des 100 marques mondiales les plus puissantes, publié mercredi par le cabinet Millward Brown. La marque, devenue célèbre grâce à son moteur de recherche, a vu sa valorisation décoller de 40 % en un an pour atteindre 158,84 milliards de dollars. "Google a été extrêmement novateur cette année avec les Google Glass, des investissements dans l'intelligence artificielle et une multitude de partenariats" autour notamment de son système d'exploitation Androïd, analyse Benoit Tranzer, directeur général de Millward Brown France, cité dans un communiqué. "Toutes ces activités envoient un signal très fort aux consommateurs sur l'essence même de Google, coïncidant avec le net ralentissement d'Apple", ajoute-t-il.

Apple, qui dominait le classement depuis 3 ans, recule à la 2e place avec une baisse de 20 % de sa valorisation, à 147,88 milliards de dollars. Dans un classement dominé par 10 marques américaines, principalement issues du secteur de la technologie, le groupe informatique IBM arrive à la 3e place (107,54 milliards de dollars, - 4 %) devant Microsoft (90,19 milliards de dollars, + 29 %). Suivent le groupe de restauration rapide McDonald's (85,71 milliards de dollars, - 5 %) et le groupe de boissons Coca Cola (80,68 milliards de dollars, + 3 %). A noter que la plus forte progression de cette année est réalisée par le portail internet chinois Tencent, qui enregistre une progression de 97 % pour atteindre une valeur de 54 milliards de dollars, à la 14e place du classement.Z


EDIT (12 février 2015)
Si Apple était un Etat, son chiffre d'affaires de 182,8 milliards de dollars en 2014 le situerait au niveau du PIB de la Nouvelle Zélande, largement devant l'Ukraine et la Hongrie. Sa capitalisation est en valeur équivalente au PIB de l'Arabie saoudite.


Les chiffres délirants d’Apple

Capital - 11 fev 2015
http://www.capital.fr/bourse/actualites/les-chiffres-delirants-d-apple


Du jamais vu. Mardi 10 février 2015, Apple a atteint une capitalisation boursière de 710 milliards de dollars à Wall Street, clôturant pour la première fois au-dessus du seuil symbolique de 700 milliards de dollars. Pour mémoire la capitalisation boursière correspond à la valeur marchande d'une société cotée, soit le nombre d'actions multiplié par le cours de Bourse.

A ce niveau, le géant américain de l’informatique est très loin devant la 2e plus grosse société cotée au monde, la major pétrolière Exxon Mobil (385 milliards). Et surtout, Apple capitalise autant que ses deux concurrents Microsoft et Google réunis. Par rapport aux autres entreprises américaines, la valeur boursière d’Apple représente ainsi 4 fois celle de Bank of America, la 2e banque du pays, 8 fois Mac Donald’s et 12 fois General Motors, 2e constructeur automobile mondial. Ce nouveau record mondial de capitalisation boursière est d’autant plus impressionnant qu’il s’est réalisé en très peu de temps. Il y a seulement 3 ans, Apple franchissait le seuil de 300 milliards de dollars pour la première fois. En 10 ans, l’action Apple s’est envolée de 2.000 %, et l’an dernier le titre a encore pris 60 %.

En plus du succès des Mac, des Ipod et autres Ipad, c’est l’Iphone qui est à l’origine de la folie des chiffres chez Apple alors qu’il génère désormais 60 % de son chiffre d’affaires. En vendant 74 millions d'exemplaires de l’Iphone 6 sur les 3 derniers mois de 2014, le groupe de Cupertino a réalisé un chiffre d'affaires de 74 milliards de dollars, l’équivalent du PIB annuel d'un petit pays et le plus gros profit trimestriel de toute l'histoire des sociétés cotées (18 milliards de dollars). Cela signifie aussi qu’en 3 mois, près de 1 % de la population mondiale a craqué pour s’offrir le dernier modèle du téléphone, pourtant le plus cher de la marque… Vous en voulez plus ? Découvrez ci-dessous les autres chiffres délirants d’Apple:
Apple = la moitié du CAC40, ou 6 fois Total, ou un chiffre d'affaires trimestriel équivalent au PIB de Cuba...
Une trésorerie de 178 milliards qui permettrait d'acheter la moitié de la dette grecque, ou Disney, ou 1.500 Rafale...