Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.
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Date de création : 10.03.2011
Dernière mise à jour :
04.09.2025
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Vous pensiez profiter du week-end pour vous rendre à l'édition 2022 du salon Eurosatory, au parc des expositions de Villepinte, le plus grand salon professionnel international, sorte de concours Lépine dédié à l'armement étatique. Vous êtiez impatients après en avoir été privés pendant 4 ans...
Hélas, il vient juste de fermer... Non !
Si ! Il était ouvert du 13 au 17 juin. Aaaargh ! Quelle cruelle déception !
Allez, rien que pour vous, voici les dernières armes de destruction humaine que vous avez ratées.
Et il y aura bientôt des blindés "verts" qui ne pollueront pas !
Vers le nouvel art de la guerre: Bienvenue dans le "combat collaboratif"
AFP, France24 - 16 jun 2022
https://www.france24.com/fr/info-en-continu/20220616-vers-le-nouvel-art-de-la-guerre-bienvenue-dans-le-combat-collaboratif
Bienvenue dans le "combat collaboratif": les armées sont à l'aube d'une nouvelle ère où la mise en réseau de tous les soldats et équipements doit démultiplier leur force, au risque de nouvelles vulnérabilités technologiques. Derrière les notions absconses de "système de systèmes" ou de "bulle opérationnelle" se dessine "une autre manière de combattre", "centrée sur la connectivité" entre les moyens engagés plus que sur leurs capacités propres, décrypte un haut-gradé français sous couvert d'anonymat.
Au coeur du combat collaboratif, la donnée et le partage de l'information. "On passe d'un mode de fonctionnement en silos à un fonctionnement horizontal et vertical où l'on donne au soldat, quel que soit son niveau, la capacité de donner l'information, de prendre les décisions", explique Cyril Dujardin, patron de la sécurité numérique chez Atos, à l'occasion du grand salon militaire international Eurosatory, organisé au nord de Paris cette semaine. Le géant informatique français fournit aux forces françaises le SICS, un système d'information embarqué dans les blindés français de nouvelle génération (Griffon, Jaguar, Serval) dans le cadre du programme Scorpion.
Les positions des forces amies sont indiquées en temps réel et les ordres transmis via ce terminal, dont sont équipés aussi bien le poste de commandement que le chef de peloton dans son véhicule. "Aujourd'hui, c'est centré sur les véhicules, l'idée est d'intégrer le fantassin, de diffuser beaucoup plus largement l'information afin d'avoir une meilleure connaissance de la situation tactique", explique l'ingénieure générale de l'armement (IGA) Delphine (l'armée française proscrit la publication des noms de famille de ses membres), architecte des systèmes de combat terrestre futurs à la Direction générale de l'armement (DGA).
L'idée du champ de bataille connecté a germé en 1999. "Il fallait oser quand on voit ce qu'étaient à l'époque la téléphonie mobile et internet", relate le haut-gradé français. "Cela a donné le programme d'armement Scorpion avec les premières livraisons en 2019, ça prend 20 ans". Le programme a permis à la France d'être pionnière et d'avoir aujourd'hui "5 à 10 ans d'avance dans le combat collaboratif" par rapport aux autres pays, hormis les Etats-Unis, selon un industriel français. "Mais Scorpion est la préhistoire de ce que l'on cherche pour 2040: un champ de bataille interarmées interconnecté", selon le haut-gradé. Le Système de combat aérien futur (Scaf) ainsi que son équivalent terrestre, le MGCS franco-allemand, doivent voir le jour à cet horizon.
A terme, les capteurs embarqués sur les véhicules doivent par exemple permettre en communiquant de façon automatisée de trianguler et donc de localiser les forces ennemies. Un drone qui repérerait un blindé ennemi pourrait transmettre sa position à un char mieux équipé pour le détruire. "Pour l'instant, on ne fait qu'afficher l'information, l'idée est de passer à un combat collaboratif prescriptif et prédictif en fonction de la situation sur le terrain", abonde Cyril Dujardin. Tout cela suppose des moyens de communications puissants. Le groupe de défense et de technologies Thales doit ainsi commencer à livrer en 2023 les 25.000 radio-logiciels Contact commandées par l'armée française et doit fournir d'ici fin 2022 à l'OTAN les premiers exemplaires de systèmes de "cloud déployable".
Concrètement, cela permettra de faire fonctionner toute l'informatique d'un poste de commandement de l'OTAN sur un théâtre en mode "cloud", c'est-à-dire en permettant une mutualisation des ressources en calcul et en stockage des serveurs présents sur place. Face à ce tout-technologique, le risque "d'infobésité" guette. Il faut donc s'assurer que l'opérateur ne reçoive que ce dont il a besoin pour sa mission et que "les communications soient plus frugales", observe l'IGA Delphine. Il s'agit aussi de prendre en compte le risque de brouillage massivement utilisé au cours du conflit en Ukraine. Quand une fréquence radio est brouillée, des mécanismes automatiques permettent déjà de passer sur d'autres fréquences.
Il faut également un "maillage des réseaux", si un lien est coupé, on passe par un autre noeud", observe-t-on chez Airbus. Et prévoir un fonctionnement en "mode dégradé". Pour cela, une piste qui doit aboutir vers 2025 prévoit d'injecter de l'intelligence artificielle dans la gestion des réseaux. En cas de perturbations liées à du brouillage, ils pourront se reconfigurer tout seuls pour faire passer en priorité les flux de données les plus essentiels.
Laser anti-drones, miroir d'entraînement, verres anti-pluie... 6 armes insolites repérées au grand salon de la défense
par Enrique Moreira
Les Echos - 15 jun 2022
https://www.lesechos.fr/industrie-services/air-defense/laser-anti-drones-miroir-dentrainement-verres-anti-pluie-6-armes-insolites-reperees-au-grand-salon-de-la-defense-1413399
Après quatre ans d'absence, le Salon de l'industrie de défense et de sécurité terrestre et aéroterrestre Eurosatory a rouvert ces portes cette semaine. Un peu plus de 1.700 exposants de 63 pays, dont 650 entreprises françaises, y présentent leurs produits. Tour d'horizon non exhaustif des innovations, arrivées plus ou moins à maturité.
L'industrie de l'armement a souvent creusé le sillon de l'innovation. C'est dans l'univers militaire que sont nés notamment Internet, le GPS ou encore le micro-ondes. Si l'invasion de l'Ukraine par la Russie a mis en évidence pour de nombreux pays l'importance de renforcer massivement leur stock d'armes, plutôt que de surinvestir dans la technologie ultra-sophistiquée, la recherche et développement (R&D) occupent toujours une bonne part du budget défense des pays du monde entier.
Tour d'horizon non exhaustif des dernières innovations militaires présentées au salon Eurosatory 2022, au parc des expositions de Paris Villepinte, ouvert jusqu'au dimanche 17 juillet.
- Un laser pour abattre les drones - Ce n'est pas encore les armes lasers de la Guerre des étoiles mais on s'en rapproche. "Helma-P", le laser anti-drone développé par la PME orléanaise Cilas, se couple à un radar pour repérer ces petits objets volants. Une fois le drone détecté, le capteur optique de "Helma-P" est capable de le verrouiller, le suivre sur une cinquantaine de kilomètres, et de l'identifier. L'opérateur peut alors décider d'envoyer le rayon laser où il le souhaite : sur le moteur de l'engin, son aile ou encore sa caméra... afin de le neutraliser.
Le laser, qui envoie en fait un point de chaleur, est efficace jusqu'à 1 km de distance. Pour l'heure, il permet principalement de cibler des petits drones civils mais Cilas développe un laser plus gros capable de détruire des missiles. « Le laser est plus rapide à mettre en place et ultra-précis », comparé à un système de défense sol-air classique, estime une porte-parole de la PME orléanaise, en passe de tomber dans les bras de MBDA et Safran. Léger et fonctionnant par temps de pluie, "Helma-P" pourrait ainsi être installé sur un navire de guerre. Voire sur un robot à l'avenir.
- Un blindé hybride pour avancer en silence - Le Scarabee, un blindé léger de reconnaissance développé par l'industriel français Aquus, est l'un des tous premiers véhicules militaires hybrides. « D'ici 2030 à 2040, tous les véhicules blindés seront hybrides... enfin, s'ils ne veulent pas être déclassés », estime Martin Tollet, responsable des relations presse d'Arquus, l'ex-Renault Trucks Défense, filiale à 100 % du groupe suédois Volvo. Et pour cause, la multiplication des opérations demandées à ce type de véhicules et les équipements électroniques qu'ils doivent désormais embarquer pour les réaliser les rendent très gourmands en énergie.
« Un char consomme en moyenne 40 litres d'essence à l'heure et possède une autonomie d'une journée », précise le spécialiste. C'est pourquoi Arquus a équipé son Scarabee d'un moteur hybride diesel/électricité. Ce véhicule blindé léger de reconnaissance, commercialisable depuis cette année, est un des tout premiers du genre. Il promet « une nuit complète en veille silencieuse et la dernière dizaine de kilomètres pour quitter rapidement une zone de combat en silence complet ». Sur une mission de combat de trois jours, l'hybridation doit permettre d'économiser 60 % d'énergie.
A quand les blindés tout électriques ? Pour Arquus, c'est une impasse. « Le potentiel énergétique d'un litre de fioul sera toujours supérieur à un kilo de batterie », assure Martin Tollet.
Eurosatory 2022: De nouveaux concepts de munitions pour le rail-gun de l’ISL
par Yannick Smaldore
Forces opérations blog - 17 jun 2022
https://www.forcesoperations.com/eurosatory-de-nouveaux-concepts-de-munitions-pour-le-rail-gun-de-lisl/
L’Institut franco-allemand de recherches de Saint-Louis (ISL) est un établissement de recherche binational spécialisé dans la recherche scientifique et les études techniques fondamentales dans le secteur de la défense. Depuis avril 2021, l’ISL dirige le consortium PILUM, un projet de recherche mené sous l’égide de l’European Defence Agency et qui regroupe plusieurs acteurs majeurs du secteur, notamment Diehl, Nexter ou encore Naval Group.
Pour mener ce projet à bien, et accompagner ses différents partenaires dans leurs études techniques, l’ISL mobilise les compétences d’une douzaine de ses équipes scientifiques, ces dernières travaillant aussi bien sur la problématique de la conception du canon, de la gestion de l’énergie, du refroidissement ou encore des munitions hypervéloces.
Durant le Salon Eurosatory, ce sont d’ailleurs trois concepts de munitions qui sont exposés.
La première, qui a déjà été tirée au banc d’essai, est une munition creuse en aluminium. Elle est notamment utilisée pour tester la résistance des composants informatiques qui pourraient être intégrés dans les futures munitions guidées hypersoniques, censées résister à des accélérations de 30.000 g.
Le second concept est celui d’une munition de 120 mm à longue portée (échelle 2/3), intégrée dans un sabot lui permettant d’être tirée depuis les canons électromagnétique de section carrée. De telles munitions, guidées ou non, pourraient avoir une portée opérationnelle de l’ordre de 200 km contre une cible terrestre, voire une cible navale.
Enfin, l’ISL a dévoilé un concept de mini-munitions, à l’échelle 1, ressemblant à un planeur hypersonique miniature. A priori, cette solution serait destinée à offrir une capacité de tir en salve pour un éventuel système CIWS ou SHORAD électromagnétique. De fait, les rail-guns sont mal adaptés aux tirs en rafale, le temps de rechargement de leurs accumulateurs interdisant un feu nourri continu.
Pour contourner le problème, l’ISL envisage de charger 5 de ces petites munitions dans ce qui tient lieu de culasse du rail-gun. Ce dernier se chargera de tirer l’ensemble des munitions en une succession très rapide (5 coups partis en 1/10 de seconde), sur une seule décharge d’accumulateurs. Avec une faible dispersion, ces munitions non guidées pourraient dès lors abattre un missile hypersonique à une distance d’1 km environ.
EDIT (5 avril 2023)
La guerre en Ukraine bouscule la technologie des armées européennes
par Antoine Hasday, édité par Diane Francès
Slate — 05 avr 2023
https://www.slate.fr/story/243725/guerre-ukraine-accelere-transformation-technologique-armees-francaise-europeennes-sofins
Le soleil brille sur le camp militaire de Souge, fief du 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP) en ce mardi 28 mars. Difficile d'imaginer que deux jours plus tôt, un épisode orageux a manqué d'endommager gravement les tentes du Sofins (Special Operations Forces Innovation Network Seminar), au milieu des pinèdes.
Tout semble à présent rentré dans l'ordre dans ce salon professionnel organisé par le Cercle de l'arbalète –une association qui fait l'interface entre le Commandement des opérations spéciales (COS) et les entreprises susceptibles d'équiper les forces spéciales et forces d'intervention spécialisées, françaises et étrangères– avec le soutien du COS.
Un court-métrage de fiction, Preuves à hauts risques, diffusé en boucle durant le salon, met en scène un commando des forces spéciales françaises chargé d'aller inspecter discrètement une usine soupçonnée de produire clandestinement des armes de destruction massive, dans un pays situé à l'est de l'Europe. Pour ce faire, il embarque une liste à la Prévert d'équipements technologiques, dont certains sont actuellement en développement: bandeaux de "suivi cognitif" de Semaxone, drone hexapode ("araignée") ArIA de Pilgrim Technology, drone à hydrogène Rapace du Commissariat à l'énergie atomique (CEA) et du Centre de recherche de l'École de l'air, multiples systèmes de transmissions par laser...
Selon les échanges que nous avons pu avoir sur place avec des officiers des forces spéciales, l'ensemble de ces technologies n'a pas vocation à être utilisé réellement par le COS. Il s'agit davantage d'un exercice de prospective qui tente d'imaginer le futur des opérations spéciales, tout en mettant en lumière des entreprises et des équipements proposant une forme de rupture technologique.
Les officiers rappellent par ailleurs que l'innovation est intrinsèque aux forces spéciales, qui se doivent de surprendre l'ennemi, donc de réinventer régulièrement leurs modes d'action. Des innovations développées par les commandos du COS eux-mêmes sont d'ailleurs présentées sur le Sofins.
De fait, un certain nombre d'entreprises présentes au Sofins, au sein du Softech Lab dédié aux start-ups, développent de telles ruptures technologiques. Il s'agit notamment de Fly-R (1er prix Softech Lab) avec ses drones et munitions rôdeuses à ailes rhomboïdes, de Cailabs (2e prix) avec sa capacité à "sculpter" les lasers, ou encore de Semaxone et Conscious Labs sur le suivi cognitif ainsi que les interfaces cerveau-machine.
Cet exercice de prospective se nourrit aussi de l'imagination de la Red Team, équipe d'auteurs et autrices de science-fiction mobilisés par l'Agence d'innovation de défense (AID) pour imaginer l'avenir de la guerre à très long terme. L'un de ces scénarios, "Chronique d'une mort culturelle annoncée", qui décrit une société française fragmentée entre des communautés enfermées dans leurs "safe sphères" respectives, a inspiré un appel à projets de l'AID baptisé "Myriade" et axé sur la "guerre cognitive", sorte de vision élargie du combat informationnel.
« La guerre en Ukraine modifie certaines priorités »
Les orientations des grands projets des armées françaises en matière d'innovation ne sont pas nécessairement modifiées par la guerre en Ukraine. Sous la houlette de la Direction générale de l'armement (DGA), ceux-ci sont matérialisés par le Document de référence de l'orientation de l'innovation de défense (DrOID) publié en juillet 2022, lequel sera partiellement transposé dans la prochaine loi de programmation militaire (LPM) pour 2024-2030.
Néanmoins, « la guerre en Ukraine modifie certaines priorités, notamment en matière de lutte informationnelle, drones et lutte anti-drones, guerre cognitive, analyse l'AID. Elle alerte aussi sur l'importance de pouvoir innover rapidement et d'éviter toute dépendance excessive en matière d'approvisionnement. Enfin, elle rappelle l'importance de l'innovation d'usage [qui consiste à détourner l'usage initial d'un matériel, ndlr].»
Le conflit en Ukraine a redonné des couleurs à des programmes qui intéressaient moins les armées française et européennes avant l'invasion russe.
Les solutions présentées par l'AID sur son stand reflètent ces enjeux multiples. Le projet Nanovizir doit permettre à la France de produire ses propres micro-caméras thermiques haute résolution et réduire ainsi sa dépendance vis-à-vis de fournisseurs étrangers. Même chose pour le projet Nanotrack, solution souveraine d'internet des objets (IoT) par satellite. Le "grappin dronisé" Skeyehook – lui aussi récompensé par un prix – développé par un opérateur (soldat) des commandos marine, répond à une problématique beaucoup plus opérationnelle: simplifier l'abordage des navires lors d'opérations spéciales en mer. Le projet Helma-P de la Cilas utilise quant à lui le laser pour faire face à la menace grandissante des drones.
Sur le volet transition énergétique, en plus de développer le drone à hydrogène Rapace, « la direction de la recherche technologique du Commissariat à l'énergie atomique (CEA Tech) est pilote technique sur le projet INDY [Camps militaires déployables indépendants et efficaces énergétiquement, ndlr] du Fonds européen de défense (FED )», explique Jean-Xavier Chabane, responsable programme transverse défense CEA Tech. Ce dernier « participe aussi au projet FaRADAI [IA frugale et robuste pour le renseignement militaire avancé, ndlr] du FED, qui vise à développer des capteurs et des IA permettant aux militaires de se repérer dans un environnement brouillé ou dégradé, où ils ne peuvent utiliser de GPS ».
Le conflit en Ukraine a aussi redonné des couleurs à des programmes de l'Institut Saint-Louis (ISL) franco-allemand, qui intéressaient moins les armées française et européennes avant l'invasion russe. Outre les projets Suricate et Pacopac sur la détection acoustique et la localisation des tirs adverses, ou l'emblématique canon électromagnétique (railgun), l'ISL planchait de longue date sur des projets dont la guerre russo-ukrainienne a démontré l'utilité.
Drones capables d'emporter des bombes, missiles portables antichars tirés horizontalement mais terminant leur course verticalement pour viser la tourelle (talon d'Achille du blindé), obus intelligents à la portée accrue… Autant de technologies ayant suscité un regain d'intérêt en Europe depuis un an.