Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.
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Date de création : 10.03.2011
Dernière mise à jour :
17.10.2025
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Premier vol d'un (mini) avion à propulsion ionique, 22/11
Thaïlande: La junte militaire défend un projet de loi très controversé sur la cybersécurité, 22/11
Chili: L'Araucanie de nouveau en ébullition après la mort d'un jeune Mapuche, 21/11
L’institut Sipri fait le point sur les dépenses militaires en Afrique subsaharienne, 20/11
Pour Jeff Bezos, "Amazon fera faillite un jour", 19/11
Dimanche 25 --------------------------------------
Les chiffres de l'éco du dimanche:
€/$: 1,1342 / $/¥: 112,97 / US$ index: 96,94
OR: 1222,15 $ / Cuivre: 6245 $ / Blé: 4,99 $ / Pétrole WTI: 50,39 $ / Brent: 59,14 $ (écart: 8,7 $)
Indice CRB (matières premières): 185,64 (- 8)
Indice Baltic (frets maritimes): 1018 (- 8, - 20, + 5, + 10, x)
Taux obligataires (à 10 ans): CH; - 0,07 % / JP: 0,09 % / DE: 0,34 % / NL: 0,49 % / FR: 0,72 % / BE: 0,82 % /
UK: 1,38 % / ES: 1,65 % / CA: 2,33 % / IT: 3,44 % /// US: 3,04 %; Ecart 2Y-10Y: 23 pts
RU: 8,78 % / ZA: 8,94 % / BR: 9,89 % / TU: 16,26 %
18 pays empruntent (encore) à taux NEGATIFS !:
Suisse (10 ans); Allemagne, Japon (7 ans); Autriche, Danemark, Finlande, Irlande, Pays-Bas (5 ans); Belgique, France (4 ans); Slovaquie (3 ans); Espagne, Portugal, Slovénie, Suède (2 ans); Bulgarie, Malte (1 an); Italie (3 mois)
La chute du pétrole s'est encore accentuée cette semaine. Le Brent est descendu sous les 60 $, à son niveau le plus bas depuis un an, plombé par la surabondance de l'offre et des inquiétudes d'un ralentissement de la croissance et de la consommation.
La bourse est entrainée par le mouvement. Wall Street affiche un recul de 4 % sur la semaine, - 10 % depuis la mi-septembre. Les gains de l'année ont été effacés, même ceux du Nasdaq. Depuis leurs derniers sommets, Facebook a perdu 40 %, Amazon 29 %, Netflix 37 %, et Alphabet-Google 21 % ! Il est assez paradoxal de constater qu'à l'approche des fêtes de fin d'année, ce sont les entreprises technologiques ("FAANG", semi-conducteurs) et le secteur de la grande distribution, préoccupé par le niveau élevé des stocks et la baisse des ventes, qui sont les plus impactés, et qui enregistrent des plongeons spectaculaires. Les graphiques ne piquent pas encore du nez, mais on sent qu'ils sont au bord du précipice.
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Samedi 24 -----------------------------------------
Rien.
Vendredi 23 ---------------------------------------
Rien.
Jeudi 22 --------------------------------------------
Premier vol d'un (mini) avion à propulsion ionique
AFP, France24 - 21 nov 2018
https://www.france24.com/fr/20181121-premier-vol-dun-mini-avion-a-propulsion-ionique
Cela ressemble à de la science-fiction mais ce n'en est plus: des scientifiques sont parvenus à faire voler aux États-Unis un mini-avion propulsé par vent ionique, une première "historique" relatée mercredi dans la revue Nature. Ce type de propulsion consiste à utiliser un champ électrique pour accélérer des ions (particules chargées) qui entrent en collision avec l'air, créant un "vent" qui fait avancer l'avion. Silencieux, cet avion est paré de vertus: ses pièces n'ont pas à être mobiles, il n'est pas équipé d'un moteur à combustion. Il ne consomme donc pas de carburant et ne produit pas d'émissions polluantes. Un bel avenir lui semble promis si les scientifiques parviennent à transformer l'essai à plus grande échelle.
Le prototype expérimental, présenté mercredi dans Nature, est une sorte de drone composé d'une aile, soutenant un dispositif de propulsion filaire, couplé à une batterie haute tension qui produit du vent ionique. L'avion, dont l'aile a une envergure de 5 m, pèse 2,45 kg. Il a réussi à parcourir jusqu'à 55 m à la vitesse de 4,8 m/s, lors d'une série de vols tests réalisés en intérieur aux États-Unis par une équipe du MIT (Massachussets Institute of Technology). "Il s'agit du premier vol prolongé d'un avion utilisant la propulsion électroaérodynamique", a souligné Steven Barrett, du département aéronautique du MIT. "Le futur de l'aviation ne devrait pas résider dans des choses comme les hélices et les turbines. Cela devrait plutôt ressembler à Star Trek, avec une sorte de lueur bleue et quelque chose qui plane dans les airs", a-t-il dit.
Le "vent ionique" est connu depuis 100 ans. "La propulsion ionique a été testée il y a longtemps mais abandonnée dans les années 1960 car on a constaté qu'elle était peu efficace à basse vitesse", relève Franck Plouraboué, chercheur CNRS à l'Université de Toulouse, auteur d'un commentaire sur l'étude, publié dans Nature. "Aucun dispositif volant par vent ionique n'avait été conçu avant, à part des lifters, ces petits dispositifs de quelques grammes", précise-t-il à l'AFP. L'équipe a rassemblé "des savoirs récents (optimisation multicritères, générateur de haute tension compact) complémentaires et de pointe pour atteindre un but nouveau: faire voler de façon autonome un drone avec cette propulsion", ajoute le chercheur, qualifiant cette étape de "succès historique". (...) Le chercheur souligne cependant que "de nombreux progrès restent à réaliser tant du point de vue de la compréhension de cette propulsion que de la réalisation".
Thaïlande: La junte militaire défend un projet de loi très controversé sur la cybersécurité
AFP, Romandie news - 21 nov 2018
https://www.romandie.com/news/Tha-lande-la-junte-militaire-d-fend-un-projet-de-loi-tr-s-controvers-sur-la-cybers-curit/973006.rom
BANGKOK - La junte militaire au pouvoir en Thaïlande a défendu mercredi un vaste projet de loi en matière de cybersécurité, qualifié de liberticide par des ONG et qui pourrait être adopté avant les élections attendues début 2019. Le texte vise à mettre en place un organisme gouvernemental doté de très larges pouvoirs. Ce comité sera habilité à surveiller, sans autorisation judiciaire préalable, le trafic internet, à contraindre particuliers ou entreprises privées à fournir des informations, à ordonner la suppression de contenus voire à saisir des disques durs en cas de "suspicion raisonnable" ou d'"urgence". Il sera présidé par le chef de la junte militaire au pouvoir, le Premier ministre Prayut Chan-o-Cha. Le n°2 du gouvernement, le ministre de la Défense Prawit Wongsuwan, en fera aussi partie.
"Chaque pays a besoin de mettre en place un système juridique capable de le protéger (...) Chaque secteur économique présente un risque en cas de cyberattaque", a déclaré Pichet Durongkaveroj, ministre de l'Économie numérique lors d'un forum à Bangkok, invitant ONG, universitaires et entreprises étrangères à faire part de leurs préoccupations afin de veiller à ce que la loi soit "équilibrée". Le projet est "en cours de finalisation" et devrait être adopté avant les élections législatives, les premières depuis le coup d'Etat de 2014, a ajouté le ministre. Il suscite de très nombreuses critiques dans le royaume, jusque dans l'appareil judiciaire.
"Cette loi ignore les droits et la liberté du peuple", a déclaré Sriamporn Saligupta, haut magistrat à la Cour d'appel de Bangkok. Les entreprises étrangères pourraient aussi être plus réticentes à s'installer dans le royaume par crainte que leurs transactions financières et leurs données commerciales soient sous surveillance, a-t-il ajouté. Cette législation est la dernière d'une vague de lois dans plusieurs pays d'Asie visant à affirmer le contrôle du gouvernement sur internet. Le Vietnam a notamment adopté un texte draconien qui entrera en vigueur en janvier, obligeant les plateformes du web à retirer sous 24 heures tout commentaire considéré comme une menace à la "sécurité nationale".
Mercredi 21 ---------------------------------------
ECO - Europe 1 a affirmé "en exclusivité" ce matin que les bureaux de tabac allaient être autorisés à vendre des bitcoins. C'est n'importe quoi et c'est faux! La nouvelle avait tout du canular alors que les cryptomonnaies ont perdu en une semaine 30 % leur capitalisation ! Incroyable qu'un média ait pris "l'information"au sérieux. La Banque de France, qui n'a jamais laissé entendre la moindre réglementation dans ce domaine, a été obligée de se fendre d'un communiqué pour démentir...
Chili: L'Araucanie de nouveau en ébullition après la mort d'un jeune Mapuche
par Justine Fontaine
RFI - 20 nov 2018
http://www.rfi.fr/ameriques/20181120-chili-araucanie-meurtre-mapuche-catrillanca-police-mise-cause
Une école et plusieurs maisons ont été incendiées dans la nuit de dimanche à lundi dans le sud du Chili, sans faire de blessés. Des incendies qui viennent s’ajouter à d’autres faits de violences matérielles, et manifestations ces derniers jours en réaction à la mort d’un indigène mapuche mercredi. Le jeune homme a été tué par balle en marge d'une opération des forces spéciales de la police, dans le sud du pays. Dans cette région, la plus pauvre du Chili, la principale ethnie indigène du pays demande la restitution de nombreuses terres leur ayant appartenu dans le passé. C'est dans ce contexte que ces forces spéciales sont déployées dans la région.
Les forces spéciales disent avoir agi dans le cadre d'un échange de coups de feu, après un vol de voitures. Mais la famille du jeune Mapuche parle d'une exécution extrajudiciaire. Les faits ont eu lieu dans la région rurale d'Araucanie, historiquement habitée par le peuple indigène mapuche, qui représente environ 9 % de la population du Chili. Mercredi 14 novembre dans l'après-midi, les forces de l’ordre se lancent à la poursuite de plusieurs individus, après un vol de voitures. De nombreux coups de feu sont tirés. Camilo Catrillanca, un jeune Mapuche de 24 ans, reçoit une balle dans la nuque. Selon sa famille, il rentrait chez lui sur son tracteur après avoir travaillé dans les champs. Le ministre de la Justice a déclaré que le jeune homme n’avait semble-t-il « aucun lien avec le vol des véhicules », et la police n’a pas retrouvé d’arme sur lui ou près de son tracteur. (...) Ce dimanche, le ministère de l’intérieur a indiqué qu’un policier qui a participé à l’opération avait effacé la vidéo prise au moment des faits. L’homme et trois de ses collègues ont été mis à pied, et deux chefs régionaux des forces de l’ordre ont démissionné.
Une dizaine d’incendies criminels ont été recensés et des manifestations ont eu lieu ces derniers jours dans plusieurs villes du pays, et même des concerts de casseroles à Santiago hier lundi et avant-hier soir, en signe de protestation. L'affaire fait encore la Une des journaux, et les politiques de tous bords ont réagi. Le sénateur mapuche de centre-gauche Francisco Huenchumilla a déclaré que le gouvernement avait une « responsabilité politique » dans la mort du jeune homme. Il pointe notamment du doigt la création cette année d'un commando spécialisé au sein des forces de l'ordre chiliennes. Un commando qui s’est entraîné auprès de l’armée colombienne, habituée à la lutte contre les FARC et autres groupes armés liés au trafic de drogue. Une réalité loin de celle du Chili, ce qui fait dire à l'opposition de gauche que le gouvernement n'a fait qu'envenimer les choses, en militarisant la région pour répondre à un conflit qui est avant tout social selon eux. Ils rappellent aussi que plusieurs autres jeunes Mapuches ont été tués par la police dans le passé, alors qu’ils occupaient des terres revendiquées par leur communauté. (...)
Mardi 20 -------------------------------------------
L’institut Sipri fait le point sur les dépenses militaires en Afrique subsaharienne
RFI - 19 nov 2018
http://www.rfi.fr/afrique/20181119-institut-sipri-fait-le-point-depenses-militaires-afrique-subsaharienne
L’Institut de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri) s'est penché à travers une étude originale sur l'évolution des dépenses militaires en Afrique subsaharienne. Premier constat, les pays de la région font preuve d’un haut degré de transparence concernant l'argent qu'ils consacrent à leur défense. Même si certains Etats, comme la Guinée équatoriale, ou l'Erythrée, n'ont publié aucun document sur la question depuis 2009. Le centre de recherche est toutefois parvenu à dresser un panorama des tendances concernant les dépenses militaires dans la région. Rapporté à la richesse nationale, sur 50 ans, l’Afrique subsaharienne arrive au 3e rang mondial des régions ou le fardeau de la défense est le plus lourd, derrière l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.
Selon le Sipri, les conflits violents sont parmi les principales raisons qui expliquent la hausse des dépenses militaires. Ainsi la RDC, « confrontée à un climat continu de violence politique impliquant différentes milices dans les provinces du Kivu a vu ses dépenses augmenter de 29 % entre 2014 et 2017 », assure l'institut. Mais c'est le Mali qui enregistre la plus forte hausse: + 152 %. Ce qui en valeur représente une augmentation de 275 millions de dollars depuis 3 ans.
Confronté lui aussi à la menace jihadiste, le Niger a augmenté ses dépenses de 61 % soit 75 millions de dollars. En valeur, ça représente moins que les hausses des dépenses du Gabon, et du Botswana. Et le Sipri de s’étonner que le Botswana consacre de plus en plus d'argent à sa défense, alors qu'il se trouve dans une zone paisible, et qu'il est « l'un des rares pays d’Afrique subsaharienne à n'avoir jamais été impliqué dans un conflit armé ». Le Sipri explique cette hausse par des achats d'équipements en France et en Suisse. Parmi les pays qui ont donné un coup de frein spectaculaire à leurs dépenses militaires: le Soudan du Sud, l'Angola, le Tchad, le Congo. En cause, la baisse des revenus pétroliers dans ces pays.
Lundi 19 -------------------------------------------
Pour Jeff Bezos, "Amazon fera faillite un jour"
par F. Bergé
BFMTV - 16 nov 2018
https://www.bfmtv.com/economie/pour-jeff-bezos-amazon-fera-faillite-un-jour-1567994.html
Évoquant en interne avec les salariés l'avenir de son entreprise, Jeff Bezos a prédit: "Amazon fera faillite, un jour". Pour lui, la seule façon de retarder cette échéance est d'avoir sans cesse "l'obsession des clients". Alors qu'Amazon devrait réaliser en 2018 près de la moitié du chiffre d'affaires du commerce en ligne aux États-Unis (48 %), selon une estimation publiée par le cabinet spécialisé eMarketer, soit plus de 250 milliards de dollars, son patron et fondateur, a prononcé des déclarations étonnantes, rapporte le site d'information américain cnbc.com.
"Amazon n'est pas trop gros pour faire faillite. En fait, je prédis qu'un jour Amazon échouera et fera faillite. Si vous regardez les grandes entreprises, leur durée de vie a tendance à dépasser 30 ans mais pas 100 ans" a asséné Jeff Bezos, la semaine dernière lors d'une réunion interne devant des salariés américains. L'un d'entre deux lui avait demandé les enseignements qu'il avait tirés des faillites de certains géants de la distribution comme Sears. Selon le patron d'Amazon, la clé pour retarder cette échéance fatale consiste pour l'entreprise à avoir l'obsession de ses clients. "Si nous commençons à nous préoccuper de nous-mêmes au lieu de se focaliser sur nos clients, ce sera le début de la fin. Nous devons essayer de retarder ce jour aussi longtemps que possible" a-t-il ajouté.
Ces commentaires inédits d'un grand patron américain au faîte de sa gloire et sa fortune (il est devenu l'homme le plus riche du monde) surviennent alors qu'Amazon vient d'arrêter son choix en faveur de deux métropoles de la côte Est des États-Unis, près de Washington DC, la capitale fédérale et New-York. Il a décidé d'y répartir ce qui sera son 2ème siège social après celui de Seattle, dans l'État de Washington, sur la côte Ouest.