Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.
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Date de création : 10.03.2011
Dernière mise à jour :
17.12.2025
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- Les luttes d'influence font rage dans l'entourage de Trump entre Steve Bannon, représentant de l'extrême droite nationaliste, et Jared Kushner, gendre du président, à la tête du clan libéral à la droite du Parti républicain. Trump les a emmenés avec lui dans sa tournée au Moyen-Orient, à Bruxelles (sommet de l'OTAN) et en Italie (pour le G7), en espérant les réconcilier. Mais si l'on en juge par les images prises en Arabie saoudite, ils s'ignorent totalement.
- Pendant ce temps, à des milliers de kilomètres, les conseillers qui sont restés à la Maison-Blanche profittent de quelques jours de répit. ils essaient de décompresser et planchent sur une stratégie de défense. Le mois prochain, en effet, James Comey, désormais ancien chef du FBI, témoignera devant la commission d'enquête du Sénat et pourrait faire des révélations embarrassantes pour l'avenir présidentiel de Trump.
- Plus de 100 jours après la prise de fonction de Trump, l'administration centrale est désorganisée. Des centaines de postes de direction au Département d'Etat n'auraient toujours pas été attribués. Et on ne se bat pas pour les obtenir...
A la Maison Blanche, les conseillers de Trump ont le blues
par Andrew Beatty
AFP, Yahoo! actualités - 20 mai 2017
https://fr.news.yahoo.com/maison-blanche-conseillers-trump-blues-055749751.html
WASHINGTON - Fin janvier, des jeunes recrues entraient à la Maison Blanche pleines d'enthousiasme et de fierté à l'idée de servir leur pays dans la nouvelle administration du président Donald Trump. Quatre mois plus tard, leur mission, censée être une expérience extraordinaire dont ils se vanteront un jour auprès de leurs petits-enfants, commence à ressembler davantage à un énorme boulet qu'ils traînent autour du cou. En s'envolant vendredi pour son premier voyage à l'étranger, Donald Trump laisse derrière lui une Maison Blanche assiégée et des jeunes conseillers de plus en plus démoralisés.
Mercredi soir, dans les petits bureaux communs très à l'étroit de la célèbre "West Wing", la nomination d'un procureur spécial pour enquêter sur les liens entre le cercle rapproché de Donald Trump et la Russie est tombée comme un coup de tonnerre. Sur une télévision accrochée au mur, les commentateurs des chaînes d'information lâchaient les mots de "collusion", "grand jury", "destitution", encaissés comme des coups de poing par des assistants du président muets et stupéfaits. Les employés du service de communication allaient et venaient de leurs bureaux en salles de réunion pour tenter de trouver une façon positive de présenter cette nomination qui pourrait bien rester comme une tâche indélébile sur la présidence de Donald Trump.
Pendant des mois, ces employés de l'administration Trump ont vécu l'épuisement, les déchirements, les coups bas et l'atmosphère de crise perpétuelle de la Maison Blanche. Ce dernier développement - point d'orgue d'une semaine de tumultes d'une intensité que la Maison Blanche a rarement connu - s'est joué sous les regards du monde entier. Dans les couloirs, un photographe tentait de capturer par quelques clichés ces moments d'histoire, si pénibles pour le personnel, avant de se faire écarter.
Les talents de meneur d'hommes de Donald Trump, vantés par certains, ne se sont pas exprimés à la Maison Blanche, où les coups en douce et les rumeurs quotidiennes de limogeage sont devenus la norme. En privé, les employés se plaignent de l'incompétence de l'administration et du sous-effectif. Les conseillers les plus juniors se demandent souvent s'ils vont pouvoir retourner à leur travail le lendemain, parfois avec le désir inavouable d'être enfin délivrés. Certains s'amusent de ce que l'innocente question "comment vas-tu ?" est devenue une question existentielle, alors que tout le monde chuchote les dernières rumeurs de départ. D'autres disent qu'ils cherchent une porte de sortie ou qu'ils songent à prendre un avocat. Les républicains qui se sont vus demander s'ils étaient intéressés par un poste à la présidence se tiennent prudemment à distance.
Pour le porte-parole de la Maison Blanche, Sean Spicer, ce désastre vire à l'humiliation publique. Tourné en ridicule par les humoristes, moqué par les correspondants de la Maison Blanche et presque rituellement contredit par le président, Sean Spicer a également dû supporter d'entendre ses collègues dire aux journalistes qu'il sera bientôt limogé. Présentée comme une possible remplaçante, Kimberly Guilfoyle, une ancienne avocate, mannequin et actuellement présentatrice sur la chaîne Fox News, a même ouvertement déclaré à un journal local être en pourparlers avec la Maison Blanche pour reprendre le poste de porte-parole. (...)
Sean Spicer était vendredi à bord d'Air Force One avec les autres conseillers du premier cercle - Jared Kushner, Ivanka Trump et Steve Bannon - pour un premier déplacement présidentiel à l'étranger que certains comparent à un champ de mines - en Arabie saoudite, en Israël, dans les Territoires palestiniens, au Vatican, à Bruxelles et en Sicile. Pour ceux de l'équipe Trump qui restent à Washington, la semaine prochaine offrira peut-être un répit.
Trump s'emploie à calmer les guerres internes à la Maison Blanche
par Adrienne Sigel
AFP, BFMTV - 12 avr 2017
http://www.bfmtv.com/international/trump-s-emploie-a-calmer-les-guerres-internes-a-la-maison-blanche-1141059.html
Une guerre interne qui couve depuis maintenant près de 3 mois. Depuis l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, le 20 janvier dernier, le conflit idéologique entre son gendre Jared Kushner et son conseiller stratégique Stephen Bannon n'a fait qu'enfler. A tel point que Donald Trump, sentant que cette bataille risquait de menacer la cohérence de son mandat, a insisté pour que les deux hommes discutent autour d'une table, la semaine dernière. Les luttes intestines, qui avaient été mises entre parenthèses pendant la campagne face à l'ennemie commune Hillary Clinton, ont en effet refait surface depuis que l'administration Trump s'est installée et mise au travail.
Il y a d'un côté la faction Stephen Bannon. L'ancien patron du site d'information d'extrême droite Breitbart News, âgé de 63 ans, a dirigé la fin de campagne de Donald Trump jusqu'à la victoire de novembre. Fait exceptionnel pour un conseiller politique, il a fait partie du Conseil de sécurité nationale, où généraux et ministres régaliens tranchent les grandes questions de défense et de politique étrangère, avant d'en être évincé il y a peu. Nationaliste et protectionniste, Stephen Bannon a orchestré le premier décret anti-immigration signé par Donald Trump, suspendu par la justice, parle de la presse comme du "parti d'opposition", et a annoncé que l'un des piliers de la présidence Trump était la "déconstruction de l'Etat administratif".
En face se trouve le camp de Jared Kushner, gendre du président, considéré comme plus modéré et plus favorable à la mondialisation. Agé de 36 ans, il est marié à la fille aînée du milliardaire, Ivanka. Nommé haut conseiller du président, il semble détenir le portefeuille diplomatique. Son clan inclut l'ancien patron de la banque d'affaires Goldman Sachs, Gary Cohn, conseiller économique, et leur influence transparaît dans les tergiversations de Donald Trump pour appliquer ses promesses protectionnistes, notamment la renégociation du traité de libre-échange nord-américain ou l'imposition de tarifs douaniers punitifs contre la Chine.
Pour les partisans de Stephen Bannon, les "Kushneriens" sont des "démocrates" au sein du gouvernement républicain, qui empêcheraient le président de concrétiser ses promesses aux classes populaires. La guerre est si intense entre les deux camps que le porte-parole de la Maison Blanche ne tente même pas d'en nier l'existence. "La raison pour laquelle le président a constitué cette équipe est qu'il souhaite obtenir des points de vue différents", a déclaré Sean Spicer. Les dissensions sont autant tactiques que stratégiques, et chaque semaine leurs échos se répandent dans la presse, donnant l'impression d'une Maison Blanche à la dérive. (...)
26/05/2017 >> Jared Kushner, gendre du président, serait, lui aussi, visé par l'enquête du FBI sur une éventuelle ingérence russe. D'après The Washington Post, il aurait suggéré d'utiliser des bâtiments diplomatiques pour communiquer en secret avec la Russie.
EDIT (30 mai 2017)
Démission du directeur de la communication de la Maison Blanche
par Manon Maublanc
AFP, 20minutes - 30 mai 2017
http://www.20minutes.fr/monde/2077439-20170530-etats-unis-demission-directeur-communication-maison-blanche
Le directeur de la communication de la Maison Blanche, Michael Dubke, a annoncé ce mardi sa démission dans un climat de tensions au sein de l’équipe Trump sur fond des secousses liées à l’affaire russe, a indiqué à l’AFP un responsable de l’exécutif. Dans un message adressé à ses proches, Michael Dubke explique avoir remis sa lettre de démission à Donald Trump le 18 mai, mais il a proposé de rester en poste pendant la durée du premier voyage du président américain à l’étranger, qui s’est achevé samedi soir. Evoquant un départ pour raisons « personnelles », Michael Dubke, personnage plutôt discret qui aura occupé ce rôle 3 mois seulement, souligne que ce fut pour lui « un grand honneur de travailler pour le président Trump et son administration ». La date de son départ effectif n’a pas été précisée.
Le poste de directeur de la communication est, sur le papier, stratégique, mais en fait, le porte-parole de la Maison Blanche, qui est le visage et la voix de l’exécutif en quotidien, est en première ligne. L’avenir de l’actuel titulaire du poste, Sean Spicer, fait l’objet de spéculations récurrentes.
EDIT (2 juin 2017)
Climat: Le retrait des Etats-Unis est une victoire du camp Bannon
RFI - 02 jun 2017
http://www.rfi.fr/ameriques/20170602-climat-le-retrait-etats-unis-une-victoire-camp-bannon-steve
L’annonce du retrait des Etats-Unis de l’accord sur le climat de Paris est un camouflet pour l’ensemble de la communauté internationale, mais aux Etats-Unis cette décision représente une victoire pour le camp des climatosceptiques proche de Donald Trump. Une victoire principalement pour une figure de l’administration Trump, le conseiller Steve Bannon, considéré par beaucoup comme l’éminence grise du président américain.
Donald Trump a expliqué qu’il avait été élu pour défendre les Américains et l’emploi aux Etats-Unis. C’est certainement l’argument qui a été employé par Steve Bannon ces dernières semaines pour convaincre le président américain. C’était une promesse de campagne. Or Steve Bannon est l’artisan de la victoire de Donald Trump et selon lui, si Donald Trump ne respectait pas cet engagement, il aurait perdu le soutien de sa base électorale. La décision de sortir de l’accord de Paris représente une revanche pour celui qui a été récemment évincé du Conseil de sécurité national et qui n’est pas apprécié par une majorité d'élus républicains.
EDIT (21 juillet 2017) Les démissions s'enchaînent.
Donald Trump de plus en plus fébrile, ses équipes également
RFI - 21 jul 2017
http://www.rfi.fr/ameriques/20170721-ingerences-russes-donald-trump-plus-plus-febrile-equipes-egalement
Aux Etats-Unis, les révélations presque quotidiennes sur l’affaire des ingérences russes dans la campagne présidentielle et la défense quelque peu hasardeuses de Donald Trump et de ses proches placent le président dans une position de plus en plus délicate. (...)
Au sein même de son équipe d’avocats des tensions émergent. Marc Kasowitz, un des avocats les plus connus aux Etats-Unis et qui fait partie de cette équipe serait en train d’être progressivement écarté, selon la revue Politico. En cause ses tentatives pour convaincre le président d’arrêter de parler publiquement de cette affaire, notamment sur les réseaux sociaux.
Et ce n’est pas le seul couac au sein de cette équipe. Mark Corallo, le porte-parole de ce groupe d’avocats a démissionné, selon des proches du président, deux mois seulement après avoir accepté ce poste. L’ambiance à la Maison Blanche serait intenable et il y aurait trop de luttes internes selon des proches à qui il s'est confié. Mark Corallo est pourtant présenté comme un expert en communication de crise. Mais cette affaire a pris une telle ampleur que même ce spécialiste des situations périlleuses a préféré se retirer.
Sean Spicer, porte-parole de la Maison blanche, a démissionné
Reuters, Yahoo! actualités - 21 jul 2017
https://fr.news.yahoo.com/demission-du-porte-parole-la-maison-blanche-sean-170810406.html
WASHINGTON - Le porte-parole de la Maison blanche, Sean Spicer, a démissionné vendredi dans la foulée de l'annonce de la désignation par Donald Trump de l'homme d'affaires Anthony Scaramucci au poste de directeur de la communication de la présidence américaine. La démission de Sean Spicer intervient alors que Donald Trump et son entourage s'efforcent de mettre un terme aux différentes polémiques qui ont émaillé les 6 premiers mois de l'homme d'affaires dans le bureau ovale.
Âgé de 45 ans, Sean Spicer a vu sa notoriété s'envoler lorsque l'émission de divertissement Saturday Night Live a commencé à caricaturer ses points presse. Il quitte la Maison blanche au moment où Anthony Scaramucci, un partisan de longue date de Donald Trump, remplace Michael Dubke, qui a démissionné en mai dernier. Depuis lors, Sean Spicer cumulait les fonctions de "press secretary" (porte-parole) et de directeur de la communication. (...)
28/07/2017 >> Trump limoge le secrétaire général de la Maison Blanche, Reince Priebus, et nomme à sa place le ministre de la Sécurité intérieure, le général John Kelly.
31/07/2017 >> Anthony Scaramucci est limogé 10 jours seulement après sa nomination au poste de "dircom" à la Maison Blanche . "The Mooch" avait défrayé la chronique à cause de ses propos obcènes.
15/08/2017 >> Après les incidents de Charlottesville, Trump déclare devant la presse qu'il renvoie dos à dos suprémacistes blancs et manifestants antiracistes. Le général John Kelly, nouveau secrétaire général de la Maison blanche, a paru blème, les yeux fixes rivés au sol, lorsque Trump s'est laissé aller à ces déclarations.
16/08/2017 >> Trump annonce la dissolution de deux instances qui l'entourait pour le conseiller en matière de politique économique après la vague de démissions des CEO (PDG) qui en faisaient partie.
17/08/2017 >> Reuters rapporte la confidence d'un haut responsable de la Maison Blanche qui réfléchirait à une démission: « Beaucoup d'entre nous avons rejoint cette administration en pensant que nous pourrions lui apporter l'expérience et l'expertise que le président n'avait pas eu l'opportunité d'acquérir durant sa carrière dans les affaires, et promouvoir une certaine retenue dans son expression publique et vis-à-vis de nos alliés (...) Après ce qui s'est passé hier, il est évident qu'il n'y aucun moyen pour quiconque, même un général de Marine, de contenir ses impulsions ni d'aller à l'encontre de ce qu'il voit à la télévision ou lit sur internet ».
18/08/2017 >> Démission de Steve Bannon, conseiller stratégique et théoricien de la "droite alternative" américaine. Il était soupçonné de faire fuiter des informations aux journalistes.
26/08/2017 >> Démission de Sebastian Gorka, conseiller de Trump accusé d'avoir des liens avec des groupes d'extrême droite.
EDIT (31 août 2017)
Les conseillers de Trump étalent leurs divergences
Ouest-France - 31 aot 2017
http://www.ouest-france.fr/monde/etats-unis/etats-unis-les-conseillers-de-trump-etalent-leurs-divergences-5214834
Le secrétaire américain à la Défense s'est publiquement démarqué, mercredi, de la position de Donald Trump sur la Corée du Nord, fournissant un nouvel de désaccord entre la présidence et un de ses conseillers. "Nous ne sommes jamais à court de solutions diplomatiques", a ainsi déclaré Jim Mattis quelques heures après que Donald Trump eut écrit sur Twitter que dialogue n'était pas la réponse à apporter à la crise entre la Corée du Nord et les États-Unis. La veille, déjà, Jim Mattis, général quatre étoiles à la retraite, avait laissé entendre qu'il ne se précipiterait pas pour empêcher les individus transgenres d'entrer dans l'armée comme Donald Trump a dit le souhaiter.
Jim Mattis, comme d'autres proches conseillers Donald Trump, le secrétaire d'Etat Rex Tillerson ou le conseiller économique de la Maison-Blanche, Gary Cohn, avaient déjà implicitement condamné la réponse apportée par la présidence aux violences imputables à des nationalistes blancs à Charlottesville.
S'il n'est pas inhabituel que des conseillers de la Maison-Blanche expriment leurs divergences avec le président, elles restent le plus souvent dans un cadre strictement confidentiel et ne sont rendues publiques que des années plus tard, quand les uns ou les autres publient leurs mémoires. "Dans l'ère moderne, Je n'ai pas le souvenir d'un président qui se retrouve dans une situation dans laquelle autant de responsables expriment ainsi les choses", souligne Michael Beschloss, spécialiste de l'histoire présidentielle. Prié dimanche de commenter les propos du président Trump qui avait renvoyé dos-à-dos les nationalistes blancs et les manifestants de gauche et imputé les violences à chacun des deux camps, Rex Tillerson a déclaré "le président n'exprime que son opinion".
Sarah Sanders, la porte-parole de la Maison-Blanche, s'est dans la foulée efforcée de minimiser la portée de ces propos."Je ne pense pas que quiconque cherche à prendre ses distances. Je pense que, parfois, il y a peut-être des désaccords entre personnes", a-t-elle affirmé. Michael Beschloss ne partage pas ce point de vue et souligne que les divergences exprimées ne sont pas négligeables. "Voilà des personnes qui cherchent à protéger leur réputation et ce n'est pas si fréquent au niveau de l'entourage d'un président", pointe-t-il. (...)
Ancien secrétaire d'État et ancien directeur de la CIA sous la présidence de Barack Obama, Leon Panetta, juge que cet étalage de divergences prend sa source dans l'habitude prise par Donald Trump d'exprimer son opinion sur Twitter. "Je pense que le problème vient du fait que (les conseillers) traitent désormais avec un président qui 'tweete' sa pensée", dit-il, tout en rappelant qu'il avait lui même des désaccords avec le président Obama. "Il ne s'agit pas de quelqu'un qui s'assied avec son équipe chargée de la sécurité nationale pour essayer de trouver une solution passant par un processus politique qui ne sort pas du cadre de la Maison-Blanche".
Gary Cohn a très clairement indiqué qu'il ne partageait pas l'opinion de Donald Trump sur ces violences, laissant certains observateurs penser qu'il songeait à démissionner. "Les citoyens qui se battent pour l'égalité et la liberté ne peuvent en aucun cas être mis sur le même plan que les suprémacistes blancs et le KKK (Ku Klux Klan)", a-t-il dit dans en entretien publié le 25 août par le Financial Times.
14/09/2017 >> L'ancienne mannequin Hope Hicks, amie d'Ivanka Trump, est nommée directrice de la communication de la Maison Blanche. >>Elle démissionne le 28/02/2018.
EDIT (1er mars 2018)
Jared Kushner a perdu son accréditation secret défense et ce n'est pas anodin
par Michael Bloch
JDD - 28 fev 2018
http://www.lejdd.fr/international/jared-kushner-a-perdu-son-accreditation-secret-defense-et-ce-nest-pas-anodin-3586841
Il est l'homme qui apparaît très rarement en public. Gendre et conseiller spécial du président Trump, il a été chargé par le chef de l'Etat américain du très compliqué dossier israélo-palestinien. Jared Kushner, l'influent conseiller, est aujourd'hui en difficulté après la perte mardi de son accréditation secret défense. L'exécutif américain a décidé de revoir en profondeur les procédures en place, après les révélations sur un autre conseiller, Rob Porter, accusé de violences contre ses ex-épouses, et ayant travaillé pendant des mois au plus près de Donald Trump sans avoir obtenu un feu vert complet à l'issue des vérifications auxquelles doivent se soumettre tous ceux qui ont accès à la "West Wing". Par conséquent, Jared Kushner a perdu son accréditation qui n'était juste que temporaire. Et c'est loin d'être anodin. Le JDD vous explique pourquoi.
- Parce que ça l'affaiblit à la Maison-Blanche
Ses ennemis sont partis mais sa situation est loin de s'être améliorée à la Maison-Blanche. Après avoir passé le début du mandat de Donald Trump à se chamailler avec Steve Bannon et Reince Priebus par de nombreuses fuites dans les médias, Jared Kushner a du s'adapter au nouvel ordre du remplaçant de Reince Priebus, John Kelly. Avant de prendre le poste, l'ancien militaire avait en effet posé comme condition que Jared Kushner et Ivanka Trump arrêtent de discuter directement des problèmes politiques avec le chef d'Etat américain.
Aujourd'hui, Jared Kushner est à nouveau fragilisé par un nouvel épisode: la perte de son accréditation secret-défense. Si Donald Trump a l'autorité pour lui accorder une autorisation permanente, il a décidé de laisser le sujet à son directeur de cabinet. "Le général Kelly respecte beaucoup Jared et c'est lui qui décidera. Pas moi", a déclaré le président vendredi. John Kelly, secrétaire général de la Maison Blanche, s'est lui borné à lui réaffirmer sa confiance vendredi, dans un bref communiqué. "Comme je l'ai dit à Jared il y a quelques jours, j'ai pleinement confiance dans sa capacité à mener à bien ses tâches en matière de politique étrangère, notamment concernant nos efforts sur le processus de paix israélo-palestinien et la question de nos relations avec le Mexique", a-t-il écrit.
- Parce que ça le fragilise sur la scène internationale
Tous les matins, le président américain reçoit sur son bureau un briefing de la CIA, classé top secret, contenant les informations les plus confidentielles et que seuls les personnes accréditées secret défense ont le droit de consulter. Depuis mardi, Jared Kushner n'a donc plus le droit de regarder ce mémo qui pourrait pourtant contenir des informations utiles pour l'homme chargé de régler le conflit israélo-palestinien, en plus de gérer les relations avec le Mexique. Pour Aaron David Miller, ancien négociateur sur le dossier israélo-palestinien, il y a très clairement un risque de perte de "crédibilité" auprès de ses divers interlocuteurs. "Ils savent que vous ne pouvez lire tout ce qui se dit sur eux", a-t-il souligné dans un tweet.
Selon le Washington Post, la perte de son accréditation serait liée en partie au fait que les contacts de Jared Kushner avec certains responsables étrangers ont suscité des inquiétudes au sein de la Maison-Blanche. Au moins 4 pays ont discuté en privé de la meilleure manière pour manipuler l'inexpérimenté conseiller de Donald Trump, rapporte le quotidien américain. Il s'agit des Emirats Arabes Unis, de la Chine, d’Israël et du Mexique. Plusieurs membres de l'exécutif se sont ainsi inquiétés de l'influence dont disposeraient certains interlocuteurs étrangers sur "Jared" en raison de son absence totale d'expérience diplomatique mais aussi de ses difficultés financières et des zones d'ombres entourant certaines de ses affaires.
Le quotidien évoque en particulier les interrogations de plusieurs responsables de la Maison- Blanche concernant la "naïveté" de ce conseiller trentenaire et le risque qu'il se fasse "rouler dans la farine" par certains de ses interlocuteurs qui insistent pour être en contact exclusivement avec lui. Jared Kushner aurait aussi parfois agi sans en informer le Conseil de sécurité nationale (NSC), au grand dam du général H.R McMaster, qui le dirige. Avec ses révélations, le conseiller spécial apparaît fragilisé et risque d'avoir du mal à apparaître crédible auprès de ses interlocuteurs internationaux.
Le nom de Jared Kushner est par ailleurs apparu dans l'enquête du FBI, désormais dans les mains du procureur spécial Robert Mueller, sur une éventuelle coordination entre des membres de l'équipe de campagne de Donald Trump et la Russie. Un réel point d'interrogation pèse désormais sur l'avenir politique du gendre du président américain.
04/03/2018 >> Donald Trump s'amuse, lors d'un rassemblement en Floride, des perspectives de présidence illimitée de Xi Jinping, allant jusqu'à suggérer qu'une telle réforme soit importée aux Etats-Unis. "Il est désormais président à vie. Il est arrivé à le faire. Je trouve cela formidable. On devrait peut-être aussi tenter le coup un de ces jours". Trump a déjà nommé son directeur de campagne pour 2020.
EDIT (7 mars 2018) Démission de Gary Cohn, principal conseiller économique de Trump, suite à la décision de surtaxer les importations d'acier et d'aluminium. Cohn était l'un des derniers garde-fous de la Maison Blanche, l'un des derniers à tenter de limiter les dégâts de la gestion Trump. D'autres démissions pourraient suivrent. Kelly ? Matthis ? Tillerson ?
Gary Cohn, conseiller économique de Trump, claque la porte
AFP, Romandie news - 07 mar 2018
https://www.romandie.com/news/ZOOM-Gary-Cohn-conseiller-economique-de-Trump-claque-la-porte/896613.rom
Nouvelle secousse de taille à la Maison Blanche: Gary Cohn, principal conseiller économique de Donald Trump, a annoncé mardi sa démission face à la décision très controversée du président américain de taxer les importations d'acier et d'aluminium. Cet ancien n°2 de la banque Goldman Sachs, vent debout contre la politique du magnat de l'immobilier sur ce dossier, rejoint l'impressionnante liste de proches collaborateurs de M. Trump ayant quitté le navire au cours des derniers mois.
La réaction des marchés sera scrutée avec attention après ce départ qui intervient au moment où le président américain semble déterminé à dérouler une politique isolationniste qui sème la consternation à travers le monde et effraie une partie de son propre camp. "Ce fut un honneur de servir mon pays et de mettre en place des politiques pro-croissance favorables aux Américains, avec en particulier le vote d'une réforme fiscale historique", a indiqué, dans un communiqué laconique, celui qui dirigeait l'influent NEC (Conseil économique national).
Dans un tweet matinal, M. Trump avait contesté l'idée d'un fonctionnement chaotique de la Maison Blanche, assurant que la cascade de départs au sein de son équipe n'était que le fonctionnement normal de la West Wing. "Il n'y pas de Chaos, juste une Energie fantastique", avait-il lancé, dans une étonnante formule. "Gary (...) a fait un travail extraordinaire pour mettre en place notre programme, aidant à aboutir à une réforme fiscale historique et à libérer une nouvelle fois l'économie américaine", a-t-il souligné après le départ de son proche collaborateur, sans évoquer leurs désaccords de fond. (...) Mais ses velléités d'imposer des taxes suscitent de fortes réticences au sein même de son parti républicain, majoritaire au Congrès, traditionnellement favorable au libre-échange. (...)
EDIT (13 mars 2018)
D'un tweet, Trump limoge Tillerson, chef de la diplomatie américaine
AFP, Romandie news - 13 mar 2018
https://www.romandie.com/news/ZOOM-D-un-tweet-Trump-limoge-Tillerson-chef-de-la-diplomatie-americaine/898685.rom
Changement à la tête de la diplomatie américaine: d'un tweet, le président américain Donald Trump a annoncé mardi le limogeage de Rex Tillerson, remplacé au poste de secrétaire d'Etat par l'actuel directeur de la CIA, Mike Pompeo. Après des mois de rumeurs sur un départ mille fois donné comme imminent, le sort l'ancien homme fort d'ExxonMobil, qui peinait à trouver sa place à Washington et entretenait des relations difficiles avec le locataire de la Maison Blanche, a été scellé. "Mike Pompeo, le directeur de la CIA, deviendra notre nouveau secrétaire d'Etat. Il fera un travail fantastique ! Merci à Rex Tillerson pour ses services !", a lancé M. Trump. Le président a par ailleurs annoncé que Gina Haspel deviendrait la nouvelle directrice de la CIA, la première femme choisie à ce poste.
La Maison Blanche a mis en avant la volonté du président d'avoir une nouvelle équipe au moment d'aborder des négociations historiques avec la Corée du Nord. Ce dernier a accepté la semaine dernière l'invitation du dirigeant Kim Jong Un à une rencontre d'ici fin mai, afin notamment de discuter de dénucléarisation. Ironie suprême: début octobre, l'impétueux président avait, fait rare, publiquement rabroué son secrétaire d'Etat pour avoir évoqué l'existence de canaux de communication visant à sonder les intentions de la Corée du Nord. "Il perd son temps à négocier", avait-il écrit sur Twitter. "Conserve ton énergie Rex, nous ferons ce que nous devons faire". Interrogé sur les raisons de ce limogeage, le président a mis en avant des désaccords de fond, en particulier sur le dossier nucléaire iranien. (...)
Le président a par ailleurs annoncé que Gina Haspel deviendrait la nouvelle directrice de la CIA, la première femme choisie à ce poste. Son passé sulfureux, lié à sa participation au programme de torture de la CIA après le 11-Septembre, pourrait lui valoir une audition de confirmation délicate devant le Sénat. Le sénateur républicain John McCain, figure du Congrès et opposant farouche à tout usage de la torture, a appelé les élus à "faire leur travail" en examinant avec attention son degré d'implication dans "ce programme honteux". Lui-même soumis à la torture dans les geôles nord-vietnamiennes, John McCain est monté en première ligne pour dénoncer les "techniques d'interrogatoire poussées", un euphémisme dont a usé l'administration de George W. Bush après le 11-Septembre pour décrire les méthodes utilisées contre les détenus soupçonnés de terrorisme. (...)
22/03/2018 >> Le général H.R. McMaster est remplacé au poste de conseiller à la Sécurité nationale par le très va-t-en guerre et très conservateur John Bolton, ancien ambassadeur des USA à l'ONU au moment de la guerre d'Irak et commentateur sur Fox News.
10/04/2018 >> Tom Bossert démissionne de son poste de conseiller à la sécurité intérieure.
09/10/2018 >> Démission de Nikki Haley, ambassadrice auprès de l'ONU, qui souhaite "prendre une pause".
10/09/2019 >> Limogeage de John Bolton, 4e conseiller à la Sécurité de Trump. 18/09/2019 >> Bolton est remplacé par l'avocat Robert O’Brien. En presque 3 ans, les 3/4 de l'administration américaine initiale ont été virés.
EDIT (10 novembre 2019)
Donald Trump, « un enfant de 12 ans dans une tour de contrôle »
Le Point - 10 nov 2019
https://www.lepoint.fr/monde/donald-trump-un-enfant-de-12-ans-dans-une-tour-de-controle-09-11-2019-2346264_24.php
« Un enfant de 12 ans dans une tour de contrôle, qui appuie sur tous les boutons de manière erratique ». Voilà l'une des descriptions faites de Donald Trump dans le livre "A Warning", "Un avertissement" en français, qui sera publié le 19 novembre aux États-Unis. L'auteur du brûlot, déjà numéro un des ventes sur Amazon, est anonyme, uniquement présenté comme un « haut fonctionnaire de l'administration Trump. » Son récit est une plongée dans l'univers ahurissant de la Maison-Blanche sous Donald Trump, rapporte Le Monde. Les premières feuilles, parues dans plusieurs médias américains, dont MSNBC et le New York Times, dressent un portrait peu flatteur et même terrifiant du président américain.
L'auteur n'en est pas à son coup d'essai. C'est lui qui avait signé une tribune en 2018 dans le New York Times, journal honni par Donald Trump et ses partisans. Il décrivait alors comment il essayait de contrôler les « pires penchants » du président. À un an des élections américaines, il souhaite avec son livre convaincre les électeurs hésitants. Il n'y aurait, selon lui, plus de place à l'erreur. La seule condition pour « restaurer l'âme du système politique » serait faire échec à Trump, candidat à sa réélection.
L'auteur décrit la terreur dans laquelle vivraient certains membres de l'administration qui, chaque matin, espèrent intercepter à temps le président avant qu'il ne tweete n'importe quoi. Le livre s'attarde également sur les comportements gênants et racistes de Donald Trump. Ainsi, lorsqu'il est question de l'immigration mexicaine, le président s'exprimerait avec un accent hispanique. Lui qui avait choqué avec sa phrase sur les femmes qu'il faudrait « attraper par la chatte », ne se serait pas assagi de ce côté-là non plus. À coups de remarques sur le maquillage, les tenues ou encore le poids, son sexisme s'affirmerait toujours au grand jour.
Le « haut fonctionnaire » décrit ainsi le quotidien à la Maison-Blanche et la personnalité du président, sans revenir sur des affaires précises comme c'était le cas dans "Fire and Fury: Inside the Trump White House", écrit par le journaliste Michael Wolf. « Je ne suis pas qualifié pour diagnostiquer les facultés mentales du président. Tout ce que je peux vous dire, c'est que les gens normaux qui passent du temps avec Donald Trump sont mal à l'aise face à ce qu'ils voient. Il bafouille, insulte, s'embrouille, s'irrite facilement et a du mal à synthétiser des informations. Cela n'arrive pas de manière occasionnelle, mais régulièrement. Ceux qui prétendent le contraire se mentent à eux-mêmes ou au pays », détaille l'écrivain anonyme.
Donald Trump aux commandes se comporterait comme un despote non éclairé. Incapable de lire des notes, il demanderait des PowerPoint en guise de briefing, qui ne doivent pas excéder plus de « trois points principaux ». Las, les conseillers se seraient résignés. Pour informer leur chef d'État, ils viendraient avec « une seule idée » qu'ils répètent en boucle, « jusqu'à ce qu'il comprenne ». Si d'aventure quelqu'un tente de lui remettre des notes écrites, le président Trump entre en crise et jette les papiers, poursuit l'auteur.
Le « haut fonctionnaire » reconnaît avoir voté pour Donald Trump, à une époque où il estimait qu'il était nécessaire de « secouer l'establishment ». Une décision qu'il semble regretter amèrement. « Personne ne cherche plus à contrôler [le président], à l'orienter dans la bonne direction », explique encore l'anonyme. Selon lui, à l'intérieur même de la Maison-Blanche, certains avaient envisagé une action radicale: démissionner en groupe pour alerter le grand public. Finalement, par peur de créer plus de chaos qu'autre chose, ils avaient renoncé.
Jeudi, la Maison-Blanche a qualifié l'ouvrage de « mensonges » et d'« œuvre de fiction », selon les mots de la porte-parole du président Stephanie Grisham. Le président américain est par ailleurs sous le coup d'une enquête de la Chambre des représentants, en vue d'une possible destitution.
07/04/2020 >> Trump se sépare de son 3e chef de cabinet, Mick Mulvaney, remplacé par un élu de Caroline du Nord, Mark Meadows, Il fait de même avec sa porte-parole. Après 9 mois passés à ce poste en évitant de faire la moindre conférence de presse, Stephanie Grisham va devenir cheffe de cabinet de son épouse Mélania. Elle est remplacée par Kayleigh McEnany qui était auparavant l’une des porte-parole de l'équipe de campagne de Trump. Celle-ci est la 4e à ce poste en 4 ans, après Sean Spicer et Sarah Sanders. Son arrivée s’accompagne de celui d’une nouvelle porte-parole du Pentagone, Alyssa Farah, ancienne porte-parole de Mike Pence et proche de Meadows.
21/05/2020 >> John Ratcliffe est nommé au poste de directeur du renseignement (DNI), qui supervise et coordonne les activités de la CIA, de la NSA et de 15 autres agences de renseignement. Il remplace Joseph Maguire, chef de l’antiterrorisme, qui assurait l’intérim depuis le départ de Dan Coats, en désaccord sur la Corée du nord et la Russie. Par ailleurs, l'US Navy change de patron pour la 4e fois en 6 mois, avec la nomination de Kenneth Braithwaite. L'un et l'autre sont d'ardents soutiens de Trump.
24/08/2020 >> Démission à l'approche de la présidentielle de Kellyanne Conway, proche conseillère de Trump dont elle avait dirigé la campagne de 2016. C'est elle qui a installé la notion de "faits alternatifs" et ouvert la voie à la ligne complotiste qui a servi de socle à la communication présidentielle. Elle dit vouloir se consacrer à sa famille. Son mari, George Conway, animait un groupe de républicains opposés au président, le Lincoln Project.
09/11/2020 >> Limogeage du ministre de la Défense, Mark Esper, surnommé "Yesper" parce que connu pour ne pas être contrariant.
03/12/2020 >> Alyssa Farah, directrice de la communication depuis avril, annonce sa démission.
15/12/2020 >> C'est au tour du ministre de la Justice William Barr d'être limogé. Celui-ci avait déclaré quelques minutes plus tôt, après la confirmation de la victoire de Biden par le collège électoral, qu'"aucune fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l'élection" n’avait eu lieu.