Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.
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Date de création : 10.03.2011
Dernière mise à jour :
17.12.2025
8674 articles
Le peso mexicain touche un creux record pendant que Trump parle
par David Alire Garcia
Reuters, Capital - 11 jan 2017
http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-peso-mexicain-touche-un-creux-record-pendant-que-trump-parle-1199146
Le peso mexicain a touché mercredi un creux historique à 22 pesos pour 1 $ peu après le début de la première conférence de presse de Donald Trump depuis sa victoire à l'élection présidentielle américaine du 8 novembre. La devise mexicaine a ensuite rebondi légèrement sur ce seuil psychologique pour s'inscrire en hausse de 0,2 % à 21,86 $ vers 17h20 GMT. (...) Le peso, qui a perdu plus de 10 % de sa valeur contre la devise américaine dans les jours qui ont suivi l’élection de Donald Trump, est reparti à la baisse depuis le début de l’année.
L'économie mexicaine mise à mal par les déclarations de Donald Trump
France24, avec AFP et Reuters - 12 jan 2016
http://www.france24.com/fr/20170112-mexique-donald-trump-mur-economie-mexicaine-peso-prix-carburants-petrole
À mesure que l'investiture du président élu américain Donald Trump approche, le Mexique se prépare à entrer dans une nouvelle ère, très tendue, avec son voisin du Nord et principal partenaire commercial. Le milliardaire new-yorkais, qui avait notamment qualifié, pendant sa campagne, les clandestins mexicains de "violeurs", a réitéré, mercredi lors de sa première conférence de presse depuis son élection, sa volonté de faire payer Mexico la construction d’un mur anti-migrants à la frontière entre les deux pays.
Quelques heures après l’énième charge de Donald Trump contre son pays, le président mexicain Enrique Peña Nieto a répliqué en affirmant que son gouvernement ne paierait pas le "mur". Bien conscient des enjeux capitaux qui lient l’économie de son pays à celle de son puissant voisin, il a toutefois assuré vouloir œuvrer à une "bonne relation" avec Washington où tout serait sur la table, qu'il s'agisse "de sécurité, d'immigration ou de commerce". "Le mur entre les deux pays existe déjà, donc pour les Mexicains, il a plutôt une portée symbolique, révélatrice des types de relations diplomatiques qui cherche à construire Donald Trump avec son voisin du Sud, précise Laurence Cuvillier, correspondante de France 24 à Mexico. Ce qui est bien plus inquiétant pour le Mexique, ce sont les projets du futur président américain, qui auront des conséquences sur l’économie".
Concentrant sur son voisin sa rhétorique anti-délocalisation et anti-immigration, le magnat de l’immobilier a notamment menacé, avec succès, d’infliger "une importante taxe frontalière" aux entreprises américaines qui produisent au Mexique. Il a également promis pendant la campagne présidentielle de revoir des traités commerciaux comme l'Alena, un accord signé en 1994, qui institue une zone de libre-échange entre les États-Unis, le Canada et le Mexique. Or, indéniablement, ces sorties anti-mexicaines successives semblent avoir déjà eu un impact sur l’économie mexicaine. En novembre, la Banque centrale mexicaine avait pris les devants en annonçant revoir à la baisse ses prévisions de croissance après l'élection de Donald Trump. (...) "À la suite de l’action de Donald Trump, les investissements annoncés par Ford, General Motors et Toyota sont actuellement suspendus. Or, ils auraient généré des milliers d’emplois au Mexique", explique le Jean-Jacques Kourliandsky chercheur à l’Iris, dans une analyse publiée sur le site du think tank français. "Si Donald Trump confirme ses intentions de campagne électorale et pénalise les entreprises qui investissent au Mexique, les répercussions seront négatives pour les Mexicains comme pour les entreprises étatsuniennes."
L’arrivée au pouvoir du nouveau président américain tombe au plus mal pour l’économie mexicaine, fragilisée par la chute du prix du pétrole, dont elle est dépendante, autant qu’elle dépend de ses échanges avec les États-Unis. En effet le pays qui, bien que doté d'importantes réserves pétrolières, importe plus de la moitié du carburant qu'il consomme, et doit faire face à l’augmentation des prix des carburants, qui a atteint jusqu'à 20,1 % début janvier. Une hausse brutale à l’origine des mouvements sociaux d’une ampleur inédite, en cours au Mexique depuis le début de l’année. Le président Enrique Peña Nieto a justifié cette augmentation par la décision de son gouvernement de ne pas amputer les programmes de santé et d'aide sociale pour compenser la baisse des revenus pétroliers.
C’est dans ce contexte, que le gouvernement du président a en plus annoncé sa volonté de mettre en place des "mesures d'austérité", qui prévoient notamment la baisse de 10 % du salaire des haut fonctionnaires, mesures qui s'ajoutent à la baisse de 1,7 % du budget prévu cette année par rapport à 2016. Seule consolation pour les Mexicains, en ce triste début d’année: l’officialisation en début de semaine de la signature d'un accord gouvernemental avec des entreprises, des syndicats et des organisations paysannes permettant d'éviter l'augmentation des prix des produits de base.
Mexique: Ecarté du gouvernement à cause de Trump, il devient chef de la diplomatie !
Le Grand Journal, avec agences - 05 jan 2017
http://www.legrandjournal.com.mx/2017/01/mexique-ecarte-du-gouvernement-a-cause-de-trump-il-devient-chef-de-la-diplomatie/
Luis Videraray, qui avait démissionné du gouvernement mexicain après avoir organisé la visite polémique de Donald Trump dans le pays en août, a été nommé chef de la diplomatie, a annoncé mercredi le président mexicain Enrique Peña Nieto. Ce surprenant retour politique de l’un des plus proches conseillers de Peña Nieto intervient à quelques jours de la prestation de serment de Donald Trump comme président des Etats-Unis, le 20 janvier à Washington. « A partir d’aujourd’hui, Luis Videgaray est ministre des Affaires étrangères », a déclaré lors d’un discours à la presse le chef de l’Etat. Il aura pour feuille de route « d’accélérer le contact et le dialogue avec les Etats-Unis ».
M. Videgaray avait présenté sa démission le 7 septembre de son poste de ministre de l’Economie, une semaine après la visite au Mexique de Donald Trump, alors candidat républicain à la Maison Blanche, qui avait qualifié les Mexicains de « violeurs » durant sa campagne.Le ministre « s’était impliqué dans l’accord avec l’équipe de campagne du candidat Trump », avait alors expliqué le président lors d’un entretien à Radio Formula diffusé en septembre.
M. Peña Nieto avait également reconnu que la décision de recevoir Trump avait « peut-être » été précipitée. Cette visite avait déclenché de vives critiques au Mexique, beaucoup reprochant à Peña Nieto de n’avoir pas condamné avec force les propos de campagne du magnat new-yorkais lors d’une conférence de presse commune. « Avec Luis, le Mexique et les Etats-Unis auraient passé de merveilleux accords », avait réagi M. Trump à la démission de l’éminence grise du président mexicain, directeur de sa campagne électorale en 2012.
Le 8 novembre, la victoire surprise du milliardaire new-yorkais a changé la donne, justifiant la volonté de créer des « ponts » avec son équipe, prônée par M. Videgaray. Les liens noués entre cet économiste de 48 ans, docteur du prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT), et Jared Kushner, gendre et conseiller de M. Trump, en font le nouvel homme fort du gouvernement pour convaincre le prochain président américain de l’importance de l’Alena. Luis Videgaray remplacera Claudia Ruiz Massieu, qui, selon des sources diplomatiques, était opposée à la visite de Donald Trump en août.
EDIT (29 avril 2017)
L'économie mexicaine a mieux résisté que prévu aux 100 jours de Trump
par Yussel Gonzalez
AFP, Yahoo! actualités - 28 avr 2017
https://fr.news.yahoo.com/leconomie-mexicaine-mieux-resiste-prevu-100-jours-trump-175414571.html
MEXICO - L'économie mexicaine a résisté mieux que prévu face à l'incertitude provoquée par les 100 premiers jours de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, avec un PIB en hausse de 0,6 % au 1er trimestre. La coissance du produit intérieur brut annoncée vendredi par l'institut mexicain des statistiques (INEGI) est légèrement supérieure aux attentes des analystes qui tablaient sur 0,5 %. "Le chiffre d'aujourd'hui renforce notre vision que l'économie mexicaine ne s'effondrera pas malgré les incertitudes liées à l'avenir des relations avec les Etats-Unis", commente la société britannique de conseil Capital Economics dans une note à ses clients. Au 1er trimestre, les exportations du Mexique, qui s'orientent à 80 % vers les Etats-Unis, se sont accrues de 11,2 %. "Nous anticipions une forte chute de l'investissement et de l'activité économique, qui n'a pas eu lieu", indique à l'AFP Carlos Serrano, chef économiste chez BBVA Bancomer.
En décembre, Serrano prévoyait une récession si le président américain Donald Trump accomplissait ses promesses électorales comme d'abandonner le traité de libre échange nord-américain Aléna ou de ponctionner les envois d'argent vers leur pays des Mexicains installés aux Etats-Unis, afin de financer la construction d'un mur frontalier. Beaucoup de familles mexicaines dépendent des envois d'argent de leurs proches installés aux Etats-Unis, et ces sommes constituent l'une des principales entrées en devises pour le Mexique. En 2016, elles ont atteint le montant record de 26 milliards de dollars.
La Maison Blanche a annoncé mercredi que Donald Trump "avait accepté de ne pas se retirer de l'Alena pour le moment", après avoir parlé au téléphone avec le président mexicain Enrique Peña Nieto et le Premier ministre canadien Justin Trudeau. Les trois pays sont tombés d'accord pour commencer le plus tôt possible une renégociation de cet accord que le président américain a qualifié de "désastre" pour les emplois américains. Plusieurs responsables de l'administration Trump se sont efforcés au cours des derniers mois de modérer le ton des échanges avec le voisin du sud.
Dans ce contexte, le peso mexicain a récupéré une partie de sa valeur face au dollar après avoir plongé à 22 pesos le dollar le 19 janvier, à la veille de l'entrée de Trump à la Maison Blanche. Mi-avril, le peso s'échangeait à 18,5 unités le dollar, et vendredi il s'établissait à l'ouverture à 18,99 unités pour un dollar. De grandes banques privées ont récemment revu à la hausse leurs prévisions de croissance pour l'économie mexicaine en 2017: BBVA Bancomer prévoit désormais 1,6 % contre 1 % précédemment et Citibanamex une progression de 1,7 % contre 1,2 % auparavant. De leur côté, le gouvernement mexicain et la banque centrale tablent sur un PIB en hausse dans une fourchette comprise entre 1,3 % et 2,3 % en 2017.
Les exportations "ont connu une bonne croissance, c'est ce qui a aidé en partie l'économie", explique à l'AFP Carlos Capistran, chef économiste pour le Mexique chez Bank of America Merrill Lynch. La consommation des ménages, qui avait maintenu à flots au cours des dernières années l'économie mexicaine, s'est également accrue. Mais les Mexicains subissent une inflation croissante du fait de la dépréciation de leur monnaie face au dollar, ce qui pourrait amoindrir ses effets. Les investisseurs étrangers se montrent, eux, prudents. Selon les experts, le montant des investissements étrangers devraient atteindre 21 milliards de dollars cette année contre 26 milliards en 2016.
Après l'annonce par la Maison Blanche de la renégociation de l'Aléna avec le Mexique et le Canada, le président américain a rappelé sur Twitter que son pays pourrait quitter le traité s'il ne parvenait pas à un "accord juste". Cette menace est une façon pour lui d'affirmer "nous allons nous asseoir pour négocier mais avant, laissez-moi vous dire qui dirige", commente Jonathan Heath, analyste économique américain basé au Mexique. Pour l'heure l'économie mexicaine respire, mais "la volatilité se maintient", résume Capistran. En attendant de voir ce qui se passera au moment où débutera la renégociation de l'Aléna.
EDIT (10 mai 2017)
Le Mexique vend toujours plus d'automobiles aux Américains
BFM Business - 09 mai 2017
http://bfmbusiness.bfmtv.com/monde/le-mexique-vend-toujours-plus-de-voitures-aux-americains-1160072.html
En dépit de l'élection d'un président américain protectionniste, les exportations mexicaines de voitures vers les États-Unis ont continué d'augmenter en avril. L'industrie automobile mexicaine a vu sa production et ses exportations augmenter en avril, portées par de meilleures ventes vers les États-Unis, son premier marché, malgré les craintes suscitées par l'administration Trump, a annoncé lundi l'association mexicaine du secteur. Au 4e mois de l'année, la production a progressé de 3,2 % sur un an à 278.173 véhicules et les exportations ont grimpé de 16,1 % à 228.810 unités, selon les chiffres de l'Association mexicaine de l'industrie automobile (Amia).
Entre janvier et avril, les États-Unis ont été le premier marché, devant l'Amérique latine et l'Europe, pour les automobiles fabriquées au Mexique, pays qui ne compte pas de constructeur national mais abrite des usines de Nissan, Ford, General Motors ou encore Kia. De tous les pays fournissant les États-Unis en véhicules, seuls le Mexique et le Japon ont connu une croissance durant cette période. Les automobiles produites en Allemagne et en Corée du Sud ont ainsi vu leurs ventes baisser vers ce marché. L'industrie automobile mexicaine est l'un des secteurs bénéficiant le plus de l'accord de libre-échange nord-américain (Aléna), en vigueur depuis 1994 avec les États-Unis et le Canada. Mais elle est inquiète face aux critiques formulées par le président américain Donald Trump, qui veut renégocier voire mettre un terme à cet accord.
Quelques jours avant l'investiture de Donald Trump en janvier, Ford avait annulé la construction d'une usine de 1,6 milliard de dollars au Mexique, semblant céder aux pressions du président élu sur les constructeurs automobiles pour qu'ils rapatrient aux États-Unis leurs usines afin d'y créer des emplois. Le constructeur américain a toutefois confirmé en février son plan d'ouvrir cette année deux usines de production au Mexique.
27/08/2018 >> Trump annonce qu'un accord de libre échange a été conclu entre les USA et le Mexique (juste avant la fin du mandat de Nieto). L'ALENA devient le NAFTA (Nord American Free Trade Agreement). Les discussions entre Washington et Mexico portaient principalement sur de nouvelles règles dans le secteur automobile.
Rien n'est encore décidé avec le Canada. Les négociations débuteront prochainement en vue de déboucher soit sur un accord séparé, soit sur un accord trilatéral. Trump souhaite les faire aboutir avant les élections de mi-mandat. Les échanges commerciaux entre les États-Unis, le Mexique et le Canada représentent plus de 1 000 Mds $ par an.