Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.
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Date de création : 10.03.2011
Dernière mise à jour :
21.09.2025
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Le Japon redevient le plus gros détenteur de dette US devant la Chine, 18/12
Corée du Nord: Le volcan "Tête blanche" va-t-il entrer en éruption ?, 14/12
Doha se met aux couleurs de la Russie, 13/12
La finance mondiale se détourne toujours plus des énergies fossiles, 13/12
Jean-Yves Le Drian veut créer une armée de combattants numériques, 12/12
Dimanche 18 ------------------------------------
Les chiffres de l'éco du dimanche:
€/$: 1,0449 / $/¥: 117,84 / US$ index: 102,80
OR: 1134,85 $ / Cuivre: 5682 $ / Blé: 4,08 $ / Pétrole WTI: 52,00 $ / Brent: 55,28 $ (écart: 3,2 $)
Indice CRB (matières premières): 192,55 (0)
Indice Baltic (frets maritimes): 946 (- 21, - 17, - 52, - 34, - 20) L'activité ralentit avant les fêtes.
Taux obligataires (à 10 ans): CH: - 0,09 % / JP: 0,08 % / DE: 0,31 % / NL: 0,46 % / BE: 0,62 % / FR: 0,77 % /
UK: 1,44 % / ES: 1,46 % / CA: 1,83 % / IT: 1,87 % / US: 2,59 % /... / RU: 8,51 % / TU: 11,17 % / BR: 12,04 % /
16 pays empruntent (encore) à taux NEGATIFS !:
Suisse (10 ans); Allemagne, Autriche, Belgique, Pays-Bas (7 ans), Finlande, France, Japon, Rep. tchèque (6 ans); Danemark, Slovaquie, Suède (5 ans); Espagne, Irlande (3 ans); Italie (2 ans); Bulgarie (1 mois).
Sans surprise, la Fed a relevé mercredi son principal taux directeur d'1/4 de point de 0,50 et 0,75 %. Elle prévoit de répéter l'opération à 3 reprises tous les ans, en 2017, 2018 et 2019, ce qui ferait remonter ses taux à 3 %... Mais oui, 3 % ! Elle de doute de rien ! Lors de la conférence de presse, Yellen a répété sa confiance dans la "solidité" de l'économie américaine à quelques jours de la prise de fonction de Trump. Le constat dressé par la présidente de la Fed est en décalage complet avec celui qui a permis à Trump de se faire élire, mais cela n'inquiète apparemment personne.
Wall Street a marqué une pause. Le Dow Jones a tout de même signé sa 6e semaine consécutive de hausse, à 157 pts de la barre historique des 20.000 points. 2.000 points de gagné (+ 10 %) depuis le 14 novembre ! Malgré cela, Yellen s'est refusée à parler de "bulle", estimant même que les indices boursiers se trouvaient "dans une fourchette normale". C'est effectivement "normal" que le relèvement des taux attire les capitaux comme un aimant et pousse les multinationales à venir recycler leurs bénéfices.
Sur le front des monnaies, le dollar a atteint jeudi son plus haut en 14 ans face à l'euro. La monnaie européenne a réagi à la Fed en plongeant de 2 % en 48 heures. On s'approche petit à petit de la parité 1 € = 1 $. Les taux d'emprunt américains (à 2,60 %) poursuivent leur ascension sur le même rythme que le dollar. Ils flambent parce qu'ils anticipent les effets supposés de la politique dite "inflationniste" annoncée par Trump, et c'est là qu'il pourrait y avoir un gros problème dans quelque temps car le crédit plus cher n'encourage pas l'investissement.
Les cours du pétrole à 55 $, aussi, sont entrainés dans le même jeu de dupes: + 20 % depuis le 14 novembre. On pourrait y voir une trajectoire "normale", pour reprendre le terme utilisé par Yellen, si tout cela reposait sur une croissance réelle et était le résultat d'un relèvement de l'offre. Or c'est loin, très loin d'être le cas. "L'alignement des planètes" est oublié. Le pétrole se renchérit, les taux grimpent et l'euro dégringole. Dans combien de temps le retour de l'élastique ?
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Le Japon redevient le plus gros détenteur de dette US devant la Chine
par Elisabeth Studer, avec Reuters et RT
Le Blog Finance - 17 dec 2016
http://www.leblogfinance.com/2016/12/le-japon-redevient-le-plus-gros-detenteur-de-dette-us-devant-la-chine.html
Le Japon est de nouveau le principal détenteur d’obligations souveraines américaines. Selon des données publiées jeudi par le département du Trésor, en octobre dernier le pays du Soleil levant vient en effet de repasser devant la Chine pour la première fois depuis février 2015. A fin octobre, le Japon détenait ainsi 1.131 Mds $ (1.086 Mds €) de bons du Trésor US (Treasuries) contre 1.115 Mds $ (1.018 Mds €) pour la Chine. Le total des titres de dette détenue par la Chine à fin octobre atteint quant à lui un plus bas qui n’avait plus été observé depuis juillet 2010. A noter qu’il s’agit de la cinquième baisse consécutive de ce chiffre. Premier acheteur de bons du Trésor américain, les autorités chinoises ont réduit en septembre le nombre de ses bons du Trésor pour le 4ème mois consécutif, en vendant 28,1 Mds $ (25,6 Mds €) de titres de ce type.
Le Japon a également vendu des réserves américaines en octobre, mais en moins grande quantité que la Chine, « seulement » à hauteur de 4,5 Mds $. En effet, depuis quelques mois, les autorités chinoises ont vendu des Treasuries, tentant ainsi de soutenir le yuan. Malgré ces efforts, la monnaie chinoise a chuté à un plus bas inobservé depuis plus de 8 ans face au dollar, prise dans le tourbillon induit par la volonté de la Réserve fédérale (Fed) de remonter ses taux d’intérêt. La Chine possède désormais 1.157 Mds $ (1.057 Mds €) de bons du Trésor américain. Reste tout de même qu’à eux deux – Chine et Japon – les deux pays possèdent 37 % de la dette américaine détenue par des pays étrangers, qui s’élève à 6.039 Mds $. La dette totale des Etats-Unis va quant à elle bientôt dépasser la barre des 20.000 Mds $.
Pékin assure pour sa part ne pas vouloir se servir de ses réserves de devise américaine comme d’une arme économique, et ce, même après les prises de positions offensives de Donald Trump à son encontre. « Se débarrasser de la dette américaine est une mauvaise idée. Ca ne fera pas partie des mesures de représailles considérées par le gouvernement », a ainsi déclaré un responsable du gouvernement chinois sous couvert d’anonymat.
Samedi 17 ----------------------------------------
Rien.
Vendredi 16 --------------------------------------
La phrase du jour: « Toutes ces raisons qui ont provoqué les explosions de 2011 perdurent et d'autres explosions sont à prévoir. Des révolutions, des insurrections et des guerres civiles vont à nouveau survenir » (Bruce Riedel, expert en sécurité, ancien haut responsable de la CIA, dans une interview donnée à l'AFP)
Jeudi 15 -------------------------------------------
Rien.
Mercredi 14 --------------------------------------
[La brève "Les budgets militaires repartent à la hausse, partout dans le monde" a été déplacée dans "Eurosatory 2016: Les industriels de l’armement exposent" du 15/06/2016 (rubrique 03)]
Corée du Nord: Le volcan "Tête blanche" va-t-il entrer en éruption ?
par Frédéric Ojardias
Franceinfo: (en direct du monde) - 13 dec 2016
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/en-direct-du-monde/en-direct-du-monde-coree-du-nord-le-volcan-tete-blanche-va-t-il-entrer-en-eruption_1956535.html
Le Mont "Paektu" est un énorme volcan situé à la frontière entre la Corée du Nord et la Chine. Sa dernière éruption il y a un millénaire était l’une des plus importantes qu’ait connues l’humanité, nous apprend un article scientifique qui vient d’être publié. Or, des signes récents indiquent que le monstre pourrait être en train de se réveiller. Un réveil qui pourrait avoir des conséquences catastrophiques. Ce volcan haut de 2.740 m, occupe une place majeure au sein de la mythologie et de l'imaginaire coréen. C’est sur ses flancs que le premier Coréen aurait vu le jour. La propagande nord-coréenne s’est d’ailleurs approprié ce capital symbolique: c’est sur le Paektu que serait né son ancien dirigeant Kim Jong-Il. Le "Mont sacré de la révolution" est omniprésent sur les images et les affiches de propagande. Chaque Nord-Coréen doit au moins une fois y venir en pèlerinage, et les enfants chantent des chansons à sa gloire.
Le problème, c’est que de 2002 à 2005, la montagne doublement sacrée a connu une série de secousses inhabituelles et très inquiétantes. Cela a obligé le régime à faire quelque chose qu’il répugne: demander de l’aide à l’extérieur. Ces scientifiques ont installé, sur les flancs du Paektu, des sismographes et des appareils high-tech afin de mesurer l’activité du volcan et d’essayer de savoir ce qui se passe dans ses entrailles. Selon leurs résultats publiés dans le journal Science Advances, la précédente éruption du volcan, en 946, baptisée "l’éruption du millénaire", a émis 45 mégatonnes de soufre dans l’atmosphère. Pour donner un ordre de grandeur, c’est 50 % de plus que l’éruption en 1815 du "Mont Tambora" en Indonésie. Eruption qui avait émis tellement de gaz et de poussières qu’elle avait provoqué une chute brutale des températures globales, dévasté l’agriculture et provoqué des famines sur toute la planète. 1815 avait été surnommée "l’année sans été".
Une nouvelle éruption à craindre prochainement ? Ces scientifiques occidentaux ne se prononcent pas. Mais, selon une autre équipe de vulcanologues sud-coréens, les essais nucléaires répétés du régime pourraient renforcer une telle possibilité. Selon leur étude, ces explosions atomiques souterraines, qui ont justement lieu dans la région du Paektu, pourraient causer une surpression dans les chambres de magma et déclencher une éruption. Une éruption, qui, à en croire les précédents exemples, serait dévastatrice non seulement pour la Corée du Nord, mais aussi pour les pays voisins.
Mardi 13 -------------------------------------------
Doha se met aux couleurs de la Russie
par Antonio Amaniera
Qatar infos - 12 dec 2016
http://www.qatarinfos.net/2016/12/doha-se-met-aux-couleurs-de-la-russie/
Le 25 décembre 2015, le ministre des Affaires étrangères qatari de l’époque, Khalid al-Attiyah était à Moscou pour préparer le voyage de son émir en Russie. Tamim bin Hamad Al-Thani émir du Qatar passât 3 jours les 17-18 et 19 janvier 2016 à discuter avec les autorités russes dont le président Vladimir Poutine. Bien loin d’une simple visite de courtoisie, l’émir entreprit de formaliser des liens entre le Qatar qui portaient sur la défense, l’économie et la politique étrangère des deux pays. Deuxième date qui compte dans ce processus, la signature d’un accord militaire entre les deux pays, le 6 septembre 2016. L’étendu de l’accord est resté secret. Enfin, troisième date capitale pour les deux pays, il y a quelques heures, l’apport financier du Qatar à la Russie par la prise de possession de 19,5 % de Rosneft, géant dans le secteur des hydrocarbures appartenant à l’Etat russe.
Cet ensemble d’évènements montrent clairement que les différences sur le conflit syrien passent au deuxième plan et que Bachar El Assad n’est plus une pierre d’achoppement entre les deux pays. (...). D’aucuns crieront à la trahison, le Qatar dira qu’il continue à livrer des armes, même si il est déjà dans l’après conflit syrien. Le rapprochement entre le Qatar et la Russie s’accélère et le moment n’est pas dû au hasard. Une valse à 4 temps résonne sur les centaines de milliers de morts en Syrie, le Qatar rejoint la Russie, l’Iran et la Turquie au moment où Obama va disparaitre de la circulation et que le nouveau locataire de la maison blanche, Trump, devient de plus en plus incompréhensible. Il manque un élément à cet axe Moscou, Téhéran, Ankara et Doha. Il s’agit du Caire, les égyptiens sont travaillés au corps par les russes et Ankara et Doha disposent de vieilles amitiés dans ce pays. Il y a un pays qui lui ne voit pas d’un bon œil cet étrange équipage c’est l’Arabie saoudite, mais cela est une autre histoire !
La finance mondiale se détourne toujours plus des énergies fossiles
AFP, Romandie news - 12 dec 2016
http://www.romandie.com/news/La-finance-mondiale-se-detourne-toujours-plus-des-energies-fossiles/760959.rom
LONDRES - Un nombre grandissant d'institutions financières tournent le dos aux investissements dans les énergies fossiles, jugés de plus en plus risqués dans un monde mobilisé contre le réchauffement climatique, révèle une étude publiée lundi. Au total, quelque 688 institutions et 58.399 particuliers à travers 76 pays se sont engagés à céder leurs investissements dans les énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon...), selon cette enquête réalisée par le cabinet de conseil Arabella Advisors pour l'association DivestInvest, un an après l'accord sur le climat de Paris.
Ce mouvement concerne désormais des acteurs financiers qui pèsent 2 fois plus lourd dans la finance mondiale qu'il y a 15 mois. En décembre 2016, ils détiennent ainsi 5.000 milliards de dollars d'actifs, tous secteurs confondus (y compris hors énergie). Les fonds de pension et les sociétés d'assurances figurent parmi les secteurs les plus engagés, signe que l'investissement dans les énergies polluantes est vu désormais comme une prise de risque sur le plan financier. L'étude explique que les premières initiatives de ce type ont été lancées par les universités, les fondations ou les organisations à but non lucratives, avant d'être rejointes plus récemment par les investisseurs institutionnels et les particuliers fortunés, sensibles au risques financiers, légaux et en termes de réputation de tels investissements. (...) L'étude met en avant plusieurs rapports d'institutions financières reconnues comme la société de gestion d'actifs BlackRock ou encore les agences de notation Moody's et Fitch, qui ont mis en garde contre les risques associés à ces investissements. De même, les actionnaires et les régulateurs font pression sur les grands groupes. Les actionnaires des sociétés pétrolières américaines ExxonMobil et Chevron leur ont ainsi demandé d'être plus transparentes sur leur exposition aux risques climatiques. Le mouvement touche également des grands villes, comme Berlin, Washington, Copenhague ou Sydney.
De leur côté, des poids lourds de l'assurance comme l'allemand Allianz ou le néerlandais Aegon ont fait part de leur souhait de sortir du charbon. Plusieurs grandes banques françaises ont pris des mesures similaires, comme Crédit Agricole, Société Générale et Natixis. Cette sortie des énergies les plus polluantes a pour effet de soutenir l'investissement dans les énergies propres, qui a atteint un chiffre record de 329 milliards de dollars en 2015. L'étude note que près de la moitié des institutions qui se sont engagées à sortir des énergies fossiles, soit 322, ont pris des mesures pour la lutte contre le réchauffement climatique, par exemple en investissant dans les énergies renouvelables ou l'efficacité énergétique.
Lundi 12 -------------------------------------------
ALGERIE - Le blogueur et journaliste Mohamad Tamalt est mort ce dimanche à la suite d'une grève de la faim qu'il observait depuis son arrestation le 27 juin dernier. Il avait été condamné à 2 ans de prison, peine confirmée en appel, pour "offense au président de la République" et "outrage à corps constitué", pour des écrits (un poème, semble-t-il) publiés sur sa page Facebook, et en vertu d'articles de loi qui ne prévoyaient qu'une simple amende. Vives réactions dans la presse et sur les réseaux sociaux, mais est-ce de nature à faire descendre des milliers de gens dans la rue ? Je ne parle même pas de hâter la fin du régime....
Jean-Yves Le Drian veut créer une armée de combattants numériques
par Camille Allain
20minutes - 12 dec 2016
http://www.20minutes.fr/rennes/1979211-20161212-cyberdefense-jean-yves-drian-veut-creer-armee-combattants-numeriques
« C’est une date importante pour moi. Je l’attendais depuis longtemps. » Non, Jean-Yves Le Drian ne s’est pas déclaré candidat aux primaires de la gauche. Lundi, il a simplement inauguré deux bâtiments dans sa région natale, le pôle d’excellence de cyberdéfense à Rennes, puis les nouveaux locaux de Direction générale de l’armement (DGA) Maîtrise de l’information à Bruz. Lors de cette matinée, le ministre de la défense n’a cessé de répéter l’importance de lutter contre les cyberattaques. « Les menaces s’intensifient. Il y a des choses qu’on ne dit pas et qui sont préoccupantes », a lancé celui qui est également président de la région Bretagne.
Pour répondre à ces attaques, Jean-Yves Le Drian a annoncé la création d’un commandement cyber capable de mener des opérations militaires dans l’espace numérique. 2.600 militaires qualifiés de « combattants numériques » seront déployés d’ici 2019 sur le territoire, épaulés par 4.400 réservistes. « Une attaque informatique majeure pourrait être considérée comme une agression armée », a poursuivi le ministre dans un long discours. Pour monter son armée 3.0, le ministère de la Défense compte s’appuyer sur le noyau rennais, déjà sensible aux questions de cybersécurité. De l’école des Transmissions aux laboratoires d’Orange, la capitale bretonne compte déjà dans ses rangs des dizaines de spécialistes. « Notre mission principale aujourd’hui, c’est la formation de techniciens à la question de la cyberdéfense. Nous avons déjà pu en accueillir 2.800 en 3 ans. Ils sont très demandés par les grandes entreprises », assure Philippe Verdier, président du pôle d’excellence cyber.
Au sein de la DGA, plus de 400 personnes sont également mobilisées sur ces questions dans un volet plus militaire. A terme, ils seront 600 à plancher sur la protection des réseaux au sein de la Maîtrise de l’information. « Nous travaillons notamment à la protection de nos véhicules sur le terrain des opérations. Des hackers ont déjà réussi à prendre le contrôle de véhicules à distance. On imagine les conséquences que cela pourrait avoir en pleine guerre », glisse un gradé de la DGA.