Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
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dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.
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Dernière mise à jour :
19.12.2025
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En comparant avec le topic Réchauffement climatique du 2e semestre 2012, on s'aperçoit qu'en l'espace de 3 ans, ça s'est bien dégradé.
L'année 2015 a été la plus chaude depuis que l'on relève les températures. Record de chaleur pour 10 mois sur 12 !! La décennie 2005-2015 a également battu tous les records.
La température moyenne (terres et océans) pour l'année 2015 est de 0,90°C au-dessus de la moyenne du XXe siècle. Elle bat le précédent record, établi en 2014, de 0,16°C. Il s'agit du plus grand écart par rapport à la précédente marque de référence. C'est aussi la 4e fois qu'un record de température planétaire est battu depuis le début du XXIe siècle.
Les concentrations de gaz à effet de serre battent un record
AFP, Romandie news - 09 nov 2015
http://www.romandie.com/news/Les-concentrations-de-gaz-a-effet-de-serre-battent-un-record/646896.rom
Les concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère ont battu de nouveaux records en 2014, a affirmé lundi à Genève l'OMM. L'interaction entre le dioxyde de carbone et la vapeur d'eau amplifie en outre le réchauffement. La teneur de l'atmosphère en gaz à effet de serre a atteint un nouveau pic en 2014. "Elle poursuit une progression inexorable qui alimente le changement climatique et rendra notre planète plus dangereuse et plus inhospitalière pour les générations futures", déclare l'Organisation météorologique mondiale (OMM) dans son rapport annuel.
La teneur de l'atmosphère en CO2, le plus important gaz à effet de serre persistant, a atteint 397,7 parties par million (ppm) en 2014. Au printemps boréal 2015, les concentrations moyennes de CO2 ont franchi le seuil symbolique de 400 ppm. "Chaque année, les concentrations de gaz à effet de serre battent de nouveaux records", a déclaré le secrétaire général de l'OMM, Michel Jarraud. "Et chaque année nous répétons que le temps presse. C'est maintenant qu'il faut agir pour réduire radicalement les émissions de gaz à effet de serre afin qu'il nous reste une chance de contenir à un niveau raisonnable la hausse des températures", a ajouté le responsable de l'agence de l'ONU. Le forçage radiatif s'est accru de 36 % entre 1990 et 2014 à cause des gaz à effet de serre persistants, notamment le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d'azote (N2O). Ils sont d'origine industrielle, agricole et domestique.
L'OMM insiste en outre sur l'interaction entre le CO2 et la vapeur d'eau, elle-même un important gaz à effet de serre quoique sa durée de vie dans l'atmosphère soit courte, et sur l'effet amplificateur exercé par ce gaz. De l'air plus chaud contient davantage de vapeur d'eau, et donc la hausse des températures en surface causée par le CO2 entraîne une augmentation des concentrations de vapeur d'eau à l'échelle du globe, ce qui accentue encore l'effet de serre. "Nous allons bientôt vivre en permanence dans une atmosphère dont la teneur moyenne en CO2 sera supérieure à 400 parties par million", a averti M. Jarraud. Ce seuil devrait être franchi en 2016. "Nous ne voyons pas le CO2. Or c'est une menace invisible mais bien réelle, qui se traduit par des températures mondiales plus élevées, par une multiplication des phénomènes extrêmes – vagues de chaleur et inondations notamment – , par la fonte des glaces, la hausse du niveau de la mer et l'acidification des océans. Nous avançons en territoire inconnu et la machine s'emballe à un rythme effrayant", a prévenu le secrétaire général de l'OMM.
Le septembre le plus chaud de l'histoire de notre planète
La Presse Canadienne, Radio Canada - 21 oct 2015
http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2015/10/21/002-environnement-climat-septembre-chaleur-rechauffement-planete.shtml
Le mois de septembre 2015 aura été le plus chaud septembre de l'histoire de notre planète, le 7e record de chaleur mensuel enregistré cette année. Selon l'Agence américaine d'observation océanique et atmosphérique (NOAA), la moyenne de la température globale s'est maintenue à 15,9°C en septembre, ce qui surpasse le record établi en 2014. 7 des 9 mois de l'année 2015 ont battu successivement des sommets mensuels, ce qui place 2015 à égalité avec l'année 1998 quant au nombre de mois lors desquels des records ont été établis. Il s'agit du début d'année le plus chaud de l'histoire. Cette année, seulement les mois de janvier et d'avril n'ont pas été plus chauds que les sommets enregistrés depuis 1880. Les scientifiques estiment que l'activité humaine et le phénomène climatique El Niño sont les grands responsables du réchauffement climatique. La scientifique Jessica Blunden a indiqué que la fin de l'année devrait être exceptionnellement froide, ce qui est improbable selon elle, pour ne pas surpasser le record de chaleur pour toute l'année 2015 comparativement à 2014.
Par ailleurs, selon une nouvelle étude présentée dans la revue Nature, chaque degré de température en hausse entraîne des conséquences économiques dans les 2/3 des pays de la planète et accroît l'écart de richesse entre les pays du Nord et du Sud. Si le réchauffement climatique se poursuit à ce rythme, les revenus moyens mondiaux fléchiront de 23 % d'ici la fin du siècle, selon le rapport publié mercredi. Certains pays comme le Canada, la Russie et la Mongolie bénéficieraient économiquement de la hausse des températures et une bonne partie de l'Europe se porterait un peu mieux, alors que les États-Unis et la Chine subiraient des conséquences plutôt négatives. En revanche, pratiquement toute l'Afrique, l'Asie, l'Amérique du Sud et le Moyen-Orient subiraient des effets dévastateurs. (...)
La montée des océans engloutira Miami et La Nouvelle-Orléans
par Kerry Sheridan
AFP, France24 - 13 oct 2015
http://www.france24.com/fr/20151012-montee-oceans-engloutira-miami-nouvelle-orleans
MIAMI - Au revoir Miami et La Nouvelle-Orléans: quelles que soient les mesures mises en place pour lutter contre le changement climatique, ces villes et d'autres célèbres cités des Etats-Unis seront englouties par la montée des océans, selon une étude publiée lundi. "L'avenir de nombreuses villes dépend de nos choix en matière d'émissions de CO2 mais il semble qu'il soit déjà trop tard pour certaines d'entre elles selon notre analyse", explique Ben Strauss, auteur principal de l'étude publiée lundi dans les Comptes-rendus de l'Académie américaine des sciences (PNAS).
"Il est difficile d'imaginer comment nous pourrions protéger à long terme Miami", en Floride, assène Ben Strauss, vice-président du département travaillant sur la montée des eaux à l'ONG américaine Climate Central. Cet Etat du sud-est des Etats-Unis compte le plus grand nombre de grandes villes américaines menacées par la montée des eaux, selon les chercheurs qui se sont centrés sur des zones menacées aux Etats-Unis actuellement habitées par au moins 20 millions de personnes, dont 40 % en Floride. Ville basse qui s'élève sur un sol calcaire, Miami ne serait pas protégée par ses digues face à la montée des eaux, assure Ben Strauss.
Après la Floride, les trois Etats américains qui seront le plus affectés par la montée des eaux, selon l'étude, sont la Californie, la Louisiane et New York. Célèbre pour sa musique et sa gastronomie, La Nouvelle-Orléans, en Louisiane, s'enfonce déjà."C'est très triste ce qui se passe à La Nouvelle-Orléans. Ses perspectives sont bien pires que pour Miami", commente Ben Strauss. Si rien n'est fait pour réduire notre consommation d'énergies fossiles d'ici l'an 2100, la planète verra les eaux monter d'entre 4,3 et 9,9 m, selon Ben Strauss, qui souligne toutefois qu'il est impossible de prédire quand cette montée aura lieu. La ville de New York est aussi en danger, et dans le pire des scénarios, la mégapole pourrait ne plus être habitable dès 2085, selon les chercheurs. Un outil sur le site de Climate Central permet de constater l'impact du réchauffement sur les villes côtières américaines (http://choices.climatecentral.org). (...)
Les otaries s’échouent sur les côtes californiennes à un rythme alarmant
AFP, Magazine Good Planet - 01 oct 2015
http://www.goodplanet.info/actualite/2015/10/02/les-otaries-sechouent-sur-les-cotes-californiennes-a-un-rythme-alarmant/
LOS ANGELES – Les otaries de Guadeloupe, une espèce en voie de disparition, s’échouent sur les côtes de Californie pour y mourir à un rythme anormalement élevé, ont alerté mardi les organisations de protection des animaux. L’organisation NOAA Fisheries a sonné l’alarme la première sur une « mortalité inhabituelle » de cette espèce protégée d’otaries à fourrure brune. Leur population est estimée à environ 15.000 et depuis janvier, environ 80 otaries à fourrure se sont échouées sur la côte de Californie, soit 8 fois plus que d’ordinaire, constate le Centre des mammifères marins (TMMC). Environ la moitié d’entre elles y sont mortes et le TMMC en a soigné 33.
Cette nouvelle alerte s’ajoute à celle donnée il y a quelques mois sur les lions de mer, qui se sont échoués également à un rythme anormal sur les côtes californiennes. « Les conditions sont anormales dans le Pacifique depuis 2 ans », notamment à cause d’un réchauffement de la température de l’eau. Elles provoquent « des changements significatifs dans les schémas de déplacements des poissons dont s’alimentent les otaries de Guadeloupe et les lions de mer », conclut le TMMC.
La banquise arctique atteint son 4ème point le plus bas
par Xavier Demeersman
Futura-Sciences - 18 sep 2015
http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/banquise-arctique-climat-banquise-arctique-atteint-son-quatrieme-point-plus-bas-59782/#xtor=RSS-8
Cette année, c’est sans doute le 11 septembre que la banquise arctique a atteint sa superficie minimale. Après une fonte relativement lente en juin, celle-ci s’est accélérée en juillet et août. À présent, pour cette fin d’été, elle ne s’étend plus que sur 4,41 millions de km². Après le record de 2012, septembre 2015 se classe 4ème dans le palmarès des années ayant enregistré les plus petites banquises d’été.
D’après l’analyse des données satellitaires des régions du pôle Nord terrestre par des chercheurs de la Nasa et du NSIDC (National Snow and Ice Data Center), la banquise arctique a vraisemblablement atteint sa taille minimum annuelle le 11 septembre dernier. Ce jour-là, la surface de mer gelée n’était plus que de 4,41 millions de km². Une valeur inférieure de 1,81 million de km² par rapport à la moyenne de 1981-2010. Aussi, depuis les premières observations satellites, à la fin des années 1970, les 10 années ayant enregistré les plus petites banquises d’été figurent parmi les 11 années qui viennent de s’écouler. Cette fin d’été 2015 ne fait donc pas exception et se classe en 4ème position. Septembre 2012 détient toujours le record, avec seulement 3,41 millions de km².
« Nous n’avons vu aucun événement météorologique majeur ou de configuration météo persistante dans l’Arctique cet été qui aurait pu contribuer à la diminution de l’étendue comme cela est souvent arrivé, commente Walt Meier, spécialiste de ce sujet au GSFC (Goddard Space Flight Center) de la Nasa. Certes, il a fait un peu plus chaud dans certains endroits que l’année dernière, mais il a fait aussi un peu plus froid dans d’autres ».
Autour du solstice d’été dans l’hémisphère nord, le 21 juin, lorsque l’ensoleillement est le plus important et dispense donc le maximum d’énergie, un retrait de la banquise relativement lent a été observé. Néanmoins, cela s’est accéléré en juillet, avec un taux de rapidité plus élevé que les autres années. Idem en août alors que ce dernier mois devait au contraire afficher un ralentissement. Les scientifiques pensent que la formation d’une grande trouée dans les glaces, entre la mer de Beaufort et la mer des Tchouktches, au nord et au nord-ouest de l’Alaska, en est en partie responsable. De fait, la surface des eaux libre, plus sombre, a absorbé davantage d’énergie solaire ce qui, par conséquent, a accéléré la fonte de la banquise.
« La couche de glace en Arctique devient de moins en moins résiliente a déclaré Walt Meier au site EarthObservatory (Nasa) qui l’a interrogé, elle prend moins de temps qu’avant pour fondre ». En réalité, la calotte glaciaire, autrefois plus étendue et robuste, « était comme une forteresse ». En effet, selon une étude publiée en mars dernier dans la revue The Cryosphere, la couche de glace s’est affinée de 85 % entre 1975 et 2012. Fragilisée, elle est fragmentée en plusieurs petites banquises rongées de tous côtés par des eaux plus chaudes. Jadis (il y a donc plus de 20 ans), « l’océan ne pouvait l’attaquer que par les côtés. Maintenant, il y a comme des envahisseurs qui creusent des tunnels par en dessous et font fondre ces blocs de glace de l’intérieur ».
Pour certains, ce phénomène, accentué par le changement climatique, est une aubaine pour ouvrir et exploiter le fameux « passage du nord-ouest ». Toutefois, un trafic maritime plus important, grand émetteur de CO2, conjugué à une prospection des immenses réserves très convoitées de gaz et de pétrole – la région renfermerait 13 % des réserves mondiales de pétrole et 30 % de gaz naturel –, ne riment pas avec l’objectif affiché de plusieurs nations, pour la COP 21, de réduire les injections de gaz à effet de serre dans l’atmosphère afin de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement global, annoncé dans les prévisions les plus optimistes. D’importants changements se sont déjà opérés dans cette région, et ailleurs, sur une période inférieure à celle d’une vie humaine.
Les Alpes s'écroulent, déstabilisées par le réchauffement
AFP, France24 - 10 sep 2015
http://www.france24.com/fr/20150910-alpes-secroulent-destabilisees-le-rechauffement
LE BOURGET-DU-LAC (France) - Le réchauffement climatique ne fait pas seulement fondre les glaciers: il fait aussi tomber les montagnes. Depuis vingt ans, le dégel du "ciment de glace" qui lie les Alpes provoque des écroulements en pagaille. 2015 devrait être une année record. Avec au moins 150 écroulements recensés dans le massif du Mont-Blanc depuis le début de l'été, le niveau de la canicule de 2003 a déjà été dépassé, pointe Ludovic Ravanel, chargé de recherche CNRS au laboratoire Edytem (Environnements, Dynamiques et Territoires de la Montagne) au Bourget-du-Lac (Savoie). Des écroulements (le terme s'applique au-delà de 100 m3 de roche) survenus en août à la Tour Ronde et à l'Aiguille du Tacul ont donné lieu à d'impressionnantes vidéos diffusées par la société de prévention des risques La Chamoniarde (https://www.facebook.com/chamoniarde).
Le rôle du réchauffement climatique dans ces écroulements est clairement établi depuis quelques années. La dégradation du permafrost (ou pergélisol), c'est-à-dire des terrains gelés depuis des décennies ou des millénaires, joue un rôle central dans ce phénomène. "Il ne faut pas voir les hautes montagnes comme quelque chose d'extrêmement solide. Souvent, c'est simplement un enchevêtrement d'éléments rocheux dont la stabilité est permise par la présence de glace", explique Ludovic Ravanel. "Si l'on fait fondre le ciment des montagnes, des pans entiers de versants peuvent se déstabiliser."
A partir de photos, le chercheur a ainsi reconstitué 150 ans d'évolution des parois rocheuses des aiguilles de Chamonix et mis en lumière la concomitance des écroulements avec les années de fortes chaleurs. Et depuis 2007, un réseau d'observation permet de recenser tous les écroulements sur les deux tiers du massif du Mont-Blanc: 650 événements de 100 à 45.000 m3 ont ainsi été comptabilisés. "Un catalogue de données unique au monde", souligne M. Ravanel. La plupart des effondrements de parois se produisent entre 3.100 et 3.500 m d'altitude. "Au-dessus, le permafrost est suffisamment froid pour permettre une stabilité assez bonne", souligne le chercheur. Et les plus gros écroulements interviennent en automne ou en début d'hiver car la chaleur met très longtemps à pénétrer dans la montagne et continue d'avancer même s'il regèle en surface, comme l'ont montré des forages à l'Aiguille du Midi (3.842 m).
La chaleur pénètre ainsi jusqu'au mois d'octobre ou novembre, voire plus, au coeur de la montagne. Cette année, "dès le début du mois d'août, on était déjà quasiment au niveau de dégel d'un mois d'octobre, c'est-à-dire au niveau maximal de dégel des années précédentes", souligne le chercheur. Des écroulements importants sont donc probables dans les prochains mois, quand la chaleur aura atteint sa profondeur maximale. Les plus gros des dernières années sont d'ailleurs intervenus en hiver: 3 millions de m3 au Piz Cengalo (Suisse) fin décembre 2011 et 2,5 millions de m3 à l'éperon de la Brenva (versant italien du Mont-Blanc) en janvier 1997. "Ce qui est à craindre, c'est la multiplication de ce type d'étés caniculaires, qui accélère la dégradation du permafrost. Même s'il se reconstitue un peu l'hiver, toute la glace ne se reforme pas et l'année suivante, ça dégèle plus rapidement et plus profondément", souligne Ludovic Ravanel.
Le risque pour les populations est pour l'instant limité, du fait de l'altitude élevée à laquelle interviennent les écroulements. Les alpinistes sont les plus touchés, obligés d'abandonner certains itinéraires ou de les emprunter plus tôt dans la saison. Les écroulements successifs des Drus entre 2005 et 2011, dans le massif du Mont-Blanc, ont ainsi emporté une dizaine de voies d'escalade, dont le célèbre pilier Bonatti, tombé en 2005. Cet été, les éboulements dans le couloir du Goûter ont aussi empêché des centaines d'alpinistes de gravir le Mont-Blanc par sa voie la plus fréquentée. A terme, le risque pourrait atteindre les vallées, avec des écroulements provoquant avalanches, chutes de glace et coulées de boue, comme cela s'est produit dans le Caucase russe en 2002.
Qatar: La barrière de corail menacée par les températures de l'eau
AFP, Romandie news - 31 aot 2015
http://www.romandie.com/news/Qatar-la-barriere-de-corail-menacee-par-les-temperatures-de-leau/625721.rom
DOHA - La barrière de corail du Qatar est menacée par une montée des températures de la mer, qui a déjà provoqué la mort de près de 20 espèces de poissons, a indiqué lundi un chercheur. Selon des chercheurs de l'Université du Qatar et du ministère de l'Environnement, la température de l'eau a dépassé cet été les 36°C. Or, d'après eux, la vie des espèces marines se trouvent menacée une fois la température dépassant les 34°.
Même si ce phénomène se répète tous les 3 ou 4 ans, ils craignent des effets à long terme sur la barrière de corail, présente en plusieurs endroits autour de la péninsule du Qatar, y compris à l'île de Halul, au nord-est de la capitale Doha."Je suis vraiment inquiet pour la barrière de corail", a déclaré à l'AFP Ibrahim al-Maslamani, docteur en biologie marine de l'Université du Qatar. "On ne sait pas encore si elle peut être affectée par cette température. Mais 36° cela fait vraiment trop, cet environnement est vraiment sensible à de hautes températures", a-t-il ajouté. "Si cet écosystème était touché, ce serait vraiment un désastre". Selon M. Maslamani, l'étude menée la semaine dernière a révélé que plus de 18 espèces de poissons étaient mortes en raison de la température élevée et du bas niveau d'oxygène dans l'eau, parmi elles des poissons localement appelés Safi et Jesh.
Cette année, El Niño pourrait battre tous les records
AFP, France24 - 19 aot 2015
http://www.france24.com/fr/20150819-courant-el-nino-pacifique-intense-chaud-climat-rechauffement-planete-ouragans
Réapparu il y a quelques mois, El Niño, ce courant équatorial chaud du Pacifique, devrait persister probablement jusqu'au printemps 2016. Cette année, le phénomène El Niño pourrait être l'un des plus intenses jamais observé, selon le Centre américain de prévision du climat (CPC). Ce courant périodique est souvent associé à des précipitations au-dessus de la normale en automne et en hiver aux États-Unis. Il réduit aussi la fréquence des tempêtes et ouragans dans l'Atlantique qui, cette année, connaît une saison (juin à fin novembre) au-dessous de la moyenne annuelle. Une autre de ses caractéristiques est l'augmentation de la température de l'eau. "Depuis mars, la température au-dessus de la normale à la surface des eaux équatoriales du Pacifique a continué de monter et (...) El Niño devrait rester fort jusqu'à la fin de l'automne et durant l'hiver et persistera probablement jusqu'au printemps prochain", a ainsi estimé lors d'une conférence de presse Mike Halpert, directeur adjoint du Climate Predictions Center.
Ainsi la température moyenne à la surface de l'eau pendant les 3 derniers mois dans une région du centre-est de l'Équateur pourrait atteindre ou excéder de 2°C la normale. Une telle hausse n'a été enregistrée que 3 fois au cours des 65 dernières années: 1972-73, 1982-83 et 1987-88, a-t-il souligné. Actuellement le seul impact notable anticipé au cours des tous prochains mois concerne la saison des ouragans. Il y a ainsi 90 % de probabilité que la saison 2015 des ouragans dans l'Atlantique soit moins active. En effet, le courant crée un phénomène de cisaillement des vents qui désamorce les tempêtes tropicales. Le météorologue a aussi souligné que "le système climatique est beaucoup plus complexe et que des effets typiques sur la météo provoqués par El Niño ne sont pas toujours garantis".
Les glaciers d'Asie centrale fondent vite
AFP, France24 - 17 aot 2015
http://www.france24.com/fr/20150817-glaciers-dasie-centrale-fondent-vite
Les glaciers d'Asie centrale ont fondu 4 fois plus que la moyenne mondiale depuis le début des années 1960, perdant 27 % de leur masse, selon une étude parue lundi. D'ici à 2050, les températures plus élevées à cause du changement climatique pourraient faire disparaître la moitié de la glace restante des glaciers du massif du Tien Shan, précise l'étude, publiée dans la revue Nature Geoscience. Or ces glaciers sont une source d'eau cruciale pour les habitants du Kazakhstan, du Kirghizstan, d'Ouzbékistan et d'une partie du Nord-Ouest de la Chine.
"Les glaciers sont en fait d'énormes réservoirs d'eau. Ils peuvent équilibrer les volumes d'eau entre les années humides et les années sèches", souligne l'un des coauteurs de l'étude, Doris Duethmann, chercheuse au GFZ German Research Centre for Geosciences à Potsdam. "Au cours d'une année, les précipitations de l'hiver sont stockées jusqu'à l'été, moment où elles sont libérées comme eau de fonte", a-t-elle expliqué à l'AFP par mail. Les glaciers du Tien Shan ont perdu en moyenne 5,4 milliards de tonnes de glace par an depuis les années 1960. Pendant cette période, leur surface s'est réduite d'environ 3.000 km². La vitesse à laquelle ils ont rétréci s'est fortement accélérée dans les années 1970 et 1980.
Les modèles climatiques prévoient des températures estivales plus élevées dans les décennies à venir le long des 2.500 km de la chaîne du Tien Shan, ce qui rendra les glaciers encore plus vulnérables, précise l'étude. Une hausse des températures estivales de 2°C de 2021 à 2050 signifierait sans doute une perte supplémentaire de 50 % du volume des glaces d'ici au milieu du siècle. "Les mois d'hiver dans la région étant très secs et les montagnes si hautes, la plupart des chutes de neige sur les glaciers ont lieu en été", précise Daniel Farinotti, également chercheur au GFZ German Research Centre for Geosciences. "Cela signifie qu'une température plus élevée contribue à la fois à augmenter la fonte et à réduire l'alimentation du glacier", explique-t-il.
Plus d'un milliard de personnes dans le monde, en particulier en Asie et en Amérique du Sud, obtiennent plus de la moitié de leur eau potable de la fonte saisonnière de la neige et des glaciers, selon de précédentes études. Les glaciers ont une importance cruciale dans les zones arides, comme certaines régions d'Asie centrale, qui sont dépendantes de cette source d'eau. "La situation est particulièrement préoccupante à la lumière à la fois de la croissance de la population locale et de la rétraction continue des glaciers, attendue en raison du changement climatique", ajoute l'étude.
14/08/2015 >> Depuis ce matin, d'après l'ONG Global Footprint Network, la Terre a consommé les ressources naturelles qu'elle produit en un an. "Le jour du dépassement" est de plus en plus précoce. L'année dernière, c'était le 18 août, le 28 août en 2010, 4 octobre en 2000, 13 octobre en 1990, 3 novembre en 1980, le 23 décembre en 1970.
Les glaciers fondent inexorablement
AFP, 20minutes - 03 aot 2015
http://www.20min.ch/ro/news/monde/story/Les-glaciers-fondent-inexorablement-14148474
Une équipe du Service de surveillance mondial des glaciers basée à l'Université de Zurich a rassemblé des données de terrain entre 2001 et 2010 pour quelques centaines de glaciers à travers le monde. Des mesures qu'ils ont ensuite comparées à des données satellitaires antérieures ou à des sources picturales et écrites pour les temps encore plus anciens. L'étude a été publiée par la revue scientifique the Journal of Glaciology. « Les glaciers étudiés fondent en moyenne d'un 1/2 à 1 mètre d'épaisseur chaque année, ce qui est 2 à 3 fois plus que la moyenne enregistrée au XXe siècle », explique Michael Zemp, directeur du Service de surveillance mondial des glaciers et coauteur de l'étude. « Les mesures sur le terrain ont été effectuées sur quelques centaines de glaciers, mais, d'après les images satellites dont nous disposons, le phénomène concerne des dizaines de milliers de glaciers à travers le monde entier », affirme le chercheur. Un phénomène sans précédent selon l'étude.
L'intense fonte des 2 dernières décennies a entraîné une modification de la dynamique des calottes glaciaires. « A l'avenir, les glaciers continueront de fondre même si les températures restent stables », avertit Michael Zemp. Selon le chercheur, « les résultats préliminaires enregistrés pour les années les plus récentes (2011-2014, non inclus dans l'étude) montrent que la fonte des glaciers se poursuit à un niveau très élevé. Le record de fonte de glace du XXe siècle (observée en 1998) a été dépassé en 2003, 2006, 2011, 2013 et probablement à nouveau en 2014 ».
Nouveau record de chaleur en juin sur la planète depuis la fin du XIXe siècle
AFP, Yahoo! actualités - 20 jul 2015
https://fr.news.yahoo.com/nouveau-record-chaleur-juin-planète-depuis-fin-xixe-175754360.html
Juin 2015 a été le plus chaud pour ce mois sur le globe depuis le début des relevés de températures en 1880, a annoncé lundi l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Les 6 premiers mois de l'année ont également été marqués par une température record pour cette période, ce qui montre que le réchauffement climatique se poursuit sans répit. L'année 2014 avait déjà été l'année la plus chaude jamais enregistrée.
La température moyenne en juin à la surface des terres et des océans a été 0,88°C au-dessus de la moyenne du XXe siècle, précise la NOAA dans un communiqué. Le précédent record de température pour un mois de juin remontait à 2014. Celui des 6 premiers mois de l'année à 2010. Ainsi de janvier à juin 2015, la température moyenne a été de 0,85°C supérieure à la moyenne du XXe siècle, ajoute la NOAA.
L'étendue des glaces arctiques a été de 906.495 km² en juin, soit 7,7 % au-dessous de la moyenne de la période 1981-2015. Il s'agit de la 3e plus faible superficie des glaces arctiques pour un mois de juin depuis 1979, qui a marqué le début des observations par satellites. Dans l'Antarctique, la surface des glaces a représenté 984.195 km², soit 7,2 % au-dessus de la moyenne de la période 1981-2010.
Record de concentration des gaz à effet de serre dans l'atmosphère
ATS, Romandie news - 16 jul 2015
http://www.romandie.com/news/Record-de-concentration-des-gaz-a-effet-de-serre-dans-latmosphere/613033.rom
Les gaz à effet de serre qui sont à l'origine du changement climatique ont atteint des sommets de concentration dans l'atmosphère en 2014. La planète a elle enregistré une température record à sa surface, ont rapporté des chercheurs du monde entier jeudi. "Le dioxyde de carbone, le méthane et le protoxyde d'azote, qui sont les principaux gaz émis dans l'atmosphère, ont atteint des records de concentration dans l'atmosphère pour l'année" 2014, précise le rapport de ces chercheurs sur "l'Etat du climat", publié par l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA).
Les océans eux aussi ont connu l'an dernier des records de températures tandis que le niveau de la mer a atteint son plus haut niveau. "L'Europe a connu son année la plus chaude et de loin, avec une vingtaine de pays qui ont battu de précédents records", précise le rapport. "Beaucoup de pays en Asie ont connu des températures annuelles parmi les 10 plus chaudes. L'Afrique a recensé des températures supérieures à la moyenne sur la majorité du continent, l'Australie a battu un record de températures pour la 3e fois, après un sommet en 2013". En Amérique latine, le Mexique a connu son année la plus chaude tandis que l'Argentine et l'Uruguay ont atteint pour la 2e fois des sommets de températures. Exception en matière de température, la région Est de l'Amérique du Nord est la seule zone dans le monde à avoir connu l'an dernier des températures inférieures à la moyenne. Quant au niveau global des mers, il a atteint, "suite au réchauffement des océans et à la fonte des glaces", un record en 2014, en hausse de 6,7 cm par rapport à la moyenne de 1993, quand a débuté la mesure par satellites du niveau des océans. Au total, 413 scientifiques de 58 pays ont contribué à ce rapport, basé sur des données collectées par les postes de surveillance de l'environnement et publié dans le Bulletin of the American Meteorological Society.
Pas de pause dans le réchauffement climatique
par Yves Heuillard
DD magazine - 23 jun 2015, mais plus que jamais d'actualité !
http://www.ddmagazine.com/201506062950/pas-de-pause-dans-le-rechauffement-climatique.html
Une étude publiée dans le magazine Science par les scientifiques du NOAA (National Oceanic and Atmospheric Administration) montre qu'il n'y a pas de pause dans le réchauffement climatique. L'année 2014 a été la plus chaude, et 2015 est en passe de battre le record.
Le NOAA, qui dépend de l'Admininstration fédérale des Etats-Unis, est l'un des instituts de recherche sur le climat les plus respectés du monde. En juin 2015, il publie une étude (1) dans le magazine Science, pour indiquer que, contrairement à une croyance populaire, il n'y a pas de pause dans le réchauffement climatique. Le dernier rapport du GIEC (2) faisait bien état d'un ralentissement du réchauffement climatique durant la période 1998-2012, sans pour autant conclure à une pause. Mais ceci avait donné des arguments aux opposants des mesures environnementales en faveur du climat. Les scientifiques du NOAA ont recalculé l'ensemble des données disponibles, et ils montrent que le rythme du réchauffement durant les 15 premières années du XXIème siècle est au moins aussi élevé que pendant toute la 2ème moitié du XXème siècle.
Depuis l'étude en question, les chiffres moyens des températures planétaires ont été publés par le NOAA (3) pour la période du mois de mai 2015, et pour la période de janvier à mai 2015. Jamais de mémoire de thermomètre un mois de mai n'a été aussi chaud (+ 0,87°C de plus que la moyenne du XXème siècle), et jamais la période de janvier à mai n'a été aussi chaude (+ 0,85°C). L'année 2015 pourraît être encore plus chaude que l'année 2014, année déjà la plus chaude depuis 1880. Rappelons également que le réchauffement n'est pas uniforme sur la planète et que la météorologie n'est pas le climat. Pour le mois de mai par exemple, l'Alaska a connu ses plus hautes températures depuis 91 ans, l'Espagne son 2ème mois de mai le plus chaud; à l'inverse la Norvège, le Royaume-Uni, le Groenland, l'Islande, on connu un mois de mai plutôt froid, toujours selon le NOAA.
Le Met Office, l'Office météorologique du Royaume-Uni, une autre institution de référence sur le climat, vient de publier une étude dans la revue Nature Communications (4) sur l'impact climatique du ralentissement de l'activité solaire - bientôt à son plus bas niveau d'un cycle d'une période de 2 ou 3 siècles. L'impact calculé ne serait que de l'ordre de 0,1°C sur les températures moyennes terrestres, soit un impact assez faible comparé à un réchauffement que nous voudrions bien contenir à + 2°C.
Quand on parle du réchauffement climatique, il ne s'agit que du réchauffement de la surface de la planète, l'endroit où se développe l'humanité. L'augmentation de chaleur de la surface de la Terre ne réprésente que 1 à 2% du réchauffement, 90 % de celui-ci étant absorbés par les océans. Le site internet Skeptical Science (dont l'objectif est d'expliquer au plus grand nombre les fausses interprétations, les confusions et les mythes au sujet du réchauffement) publie le chiffre étonnant suivant: chaque seconde, la chaleur emmagasinée par notre bonne vieille Terre, du fait du seul réchauffement climatique, est équivalente à la chaleur dégagée par 4 bombes Hiroshima (5).
Ci-dessous (6) une animation produite par Teddy TV pour la châine de télévision norvégienne NRK: le maître représente la tendance de long terme, le chien la variation autour de cette tendance. Dit autrement: le maître c'est le climat, le chien, la météo.
On consultera également avec intérêt le Goddard Institute de la Nasa qui publie de nombreux graphiques et des animations, ainsi que l'Office météorologique du Royaume-Uni, le Met Office. Citons enfin le blog Dot Earth de Andrew Revkin, publié par le New York Times et l'excellent site Skeptical Science, dont est issue l'animation ci-dessous. Elle montre d'abord comment le sceptique voit le réchauffement climatique, ce qui lui permet de dire que le réchauffement s'est arrêté depuis 10 ans, et ensuite comment voir la réalite en prenant un peu de hauteur.
Rappelons que le réchauffement climatique est un phénomène qui n'est pas régulier et qui n'est perceptible que si on analyse les données sur plusieurs décennies. En choisissant soigneusement une année de départ où les températures ont été particulièrement élevées et une année d'arrivée où les températures ont été relativement basses, il est possible de conclure à une stabilisation comme le montre cette remarquable animation qui utilise la métaphore d'un chien et de son maître en promenade.
[ https://www.youtube.com/watch?v=e0vj-0imOLw ]. [Et pourquoi, il est tenu en laisse ce malheureux chien ? C'est une "métaphore" que je n'aime pas...; ndc]
Références
1) Possible artifacts of data biases in the recent global surface warming hiatus. Science 26 June 2015.
2) IPCC Fifth Assessment Report.
3) NOAA National Centers for Environmental Information, State of the Climate: Global Analysis for May 2015.
4) Return of 'grand solar minimum' could affect European and eastern US winters - but wouldn't halt global warming.
5) http://4hiroshimas.com/
6) http://www.ddmagazine.com/images/stories/rechauffement/escalator_2012_500.gif
Les vagues de chaleur se multiplient
par François Gourand, prévisionniste à Météo France
AFP, Romandie news - 02 jul 2015
http://www.romandie.com/news/Les-vagues-de-chaleur-se-multiplient_RP/608794.rom
PARIS - La canicule, qui frappe environ la moitié de la France, s'inscrit dans un contexte de multiplication des vagues de chaleur dans l'Hexagone, et le phénomène devrait s'accentuer.
En France, on parle d'une vague de chaleur à partir du moment où la température moyenne sur 24 heures atteint au moins 25°C à l'échelle de la France pendant 3 jours. Une canicule est un cas particulier de vague de chaleur avec des températures nocturnes qui restent élevées. Ce seuil de température nocturne pour définir une canicule est variable d'un département à l'autre, cela va de 18°C dans le nord de la France à 24°C dans le Sud-Est, car la population a une capacité d'adaptation différente.
En comparant les périodes 1947-1980 et 1981-2014, soit 33 années à chaque fois, on constate qu'il y a eu 2 fois plus de vagues de chaleur dans la période la plus récente. Donc, oui, on assiste à une multiplication de ce type de phénomène. En moyenne, on a de 2 à 4 jours de vague de chaleur par an suivant les régions. Concernant l'avenir, cela relève de la recherche climatique. Les travaux du GIEC montrent que sur la base d'un scénario moyen d'évolution des températures dans l'Hexagone (entre 0,6°C et 1,3°C de plus par rapport à 1976-2005), les modèles prévoient sur la période 2021-2050 entre 0 et 5 jours de vague de chaleur en plus sur l'ensemble de la France et dans le Sud-Est de 5 à 10 jours de plus.
Selon la prévision saisonnière de Météo France, le trimestre juin-juillet-août devrait être plus chaud que la normale à l'échelle de la France métropolitaine. Le mois de juin a déjà été plus chaud, de 1,5°C que la moyenne. Cela a été le 4e mois de juin le plus chaud depuis 1900. A l'exception des mois de juin 2001 et 2013, tous les mois de juin depuis 2000 ont été plus chauds que la normale. Cela se traduit notamment par un déficit pluviométrique très important (plus de 50 %) dans plusieurs régions du nord du pays (Bretagne, Centre, Ile-de-France, Picardie). En revanche, il a plu davantage que la normale dans le Sud-Est. Côté ensoleillement, il y a eu des records pour un mois de juin, notamment à Paris qui a reçu 303 heures de soleil, le précédent record depuis le début des relevés en 1991 étant de 276 heures en 2006.