Le Monde d'Antigone

Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.

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L'inflation du football parallèle aux indices boursiers

Publié le 09/06/2014 à 13:42 par monde-antigone


Le capitalisme établit, par le sport, une hiérarchie entre les économies nationales. Evidemment, ce sont les pays les plus riches, ceux qui ont les gros PIB, ceux qui consacrent au sport une part conséquente de leur budget et investissent le plus dans la détection des talents et la recherche de performances, qui remportent le plus de succès et de médailles. Les clubs qui, grâce à leurs sponsors, ont les moyens de se payer les meilleurs joueurs, les meilleurs entraineurs, ont toutes les chances de se retrouver en tête du classement. Mais il arrive aussi que le facteur culturel rentre en ligne de compte et perturbe la logique de l'argent. La Bosnie-Herzégovine, issue de l'ex-Yougoslavie, est le pays dont le PIB est le plus faible des 32 qualifiés pour le Mondial. Si l'on considère le PIB par habitant, dans ce cas, d'après les calculs de la Banque mondiale, le Cameroun serait le plus pauvre.

La Coupe du monde de football, organisée tous les 4 ans, est l'événement sportif le plus regardé dans le monde, devant les Jeux olympiques et le Tour de France. Le football n'est pas le sport le plus pratiqué, mais c'est le plus médiatisé, celui qui focalise le plus les passions et déchaine les violences. La moindre compétition internationale de foot attire des sommes considérables d'argent, de publicité, de droits TV. La billetterie en France ne compte plus que pour 20 % des revenus d'un club. Les joueurs dont le salaire a été multiplié en moyenne par 5 en 20 ans deviennent très riches ("des caïds immatures" disait une ministre), rien qu'en évoluant dans le haut du tableau d'un grand championnat. Voilà pourquoi la FIFA est la fédération sportive la plus puissante du monde. Elle décide des pays en charge d'organiser le Mondial: des pays émergents ces dernières années (Corée 2002, Afrique du sud 2010, Brésil 2014, Russie 2018, Qatar 2022) qui offrent énormément d'argent pour pouvoir se développer. La FIFA impose ses choix après avoir fait monter très haut les enchères... et les pots de vin.

Depuis 1996 et l'ouverture des frontières aux joueurs de toutes nationalités, le football a suivi une inflation parallèle à celle de la planche à billet et des indices boursiers. En 1992, l'UEFA avait réformé la vieille Coupe d'Europe des clubs champions (un club par pays) pour la transformer en Ligue des Champions. Il s'agissait d'introduire des matches de poule et de rendre plus difficile l'élimination directe d'un grand club avant les 1/4 de finale, une formule qui, auparavant, avec l'aléa des tirages au sort, avait permis à des clubs de seconde zone comme le Steaua Bucarest et l'Etoile rouge de Belgrade de s'imposer. Par la suite, la fin des quotas de joueurs étrangers autorisés par club a entrainé une nouvelle réforme qui a permis aux pays les plus riches (Allemagne, Angleterre, Espagne, Italie principalement), capables de recruter les meilleurs joueurs, de qualifier plusieurs équipes. Dès lors l'UEFA était assurée de vendre à la TV les meilleurs affiches possibles, et c'est ainsi qu'elle a pu faire grimper les droits de retransmission. De cette façon, le football a connu pendant les années 1990-2000 le même processus de valorisation des actifs que les produits financiers.

La phase finale de la Coupe du monde de football réunit des équipes qui se sont qualifiées en fonction des places attribuées pour chaque zone géographique. Le nombre de places dépend des performances réalisées au cours des précédentes éditions: 13 pour l'Europe, 10 pour les Amériques, 5 pour l'Afrique, 4 pour la zone Asie-Pacifique. Parmi les pays du G-20, 6 pays ne seront pas représentés au Brésil: Canada, Turquie, Arabie saoudite, Chine, Inde, Indonésie. Seuls les 3 derniers ne se sont jamais qualifiés pour une phase finale. La banque Goldman Sachs, dans le cadre de ses nombreuses projections, a voulu en savoir plus et a rédigé une étude sur la question.


Pourquoi la Chine et l'Inde sont-ils si nuls au football ?
Challenges - 03 jun 2014
http://www.challenges.fr/sport/20140602.CHA4482/mondial-pourquoi-la-chine-et-l-inde-sont-ils-si-nuls-au-football.html


La Chine et l'Inde ont été plus doués ces 10 dernières années pour afficher des taux de croissance à 2 chiffres que pour briller dans les compétitions de football. Aucun de ces deux membres des BRICS ne se sont jamais qualifiés pour une phase finale de la Coupe du monde. Une particularité, voire même une anomalie, pour ces géants qui, à eux deux, représentent 1/3 de la population mondiale. Alors pourquoi ni la Chine, ni l'Inde ne parviennent-ils à aligner une équipe de 11 joueurs capables de faire qualifier leur pays pour la Coupe du monde de football ? C'est l'une des questions à laquelle la banque d'affaires américaine, Goldman Sachs, a tenté de répondre dans une étude intitulée The World Cup and Economics 2010.

D'emblée, la banque pronostique que ces deux pays n'arriveront pas à se qualifier pour une coupe du monde au moins avant 20 ans. "Depuis les réformes engagées voici 36 ans, l'influence de la Chine sur la scène internationale n'a cessé d'augmenter. Dans le sport, le classement de ce pays au nombre de médailles aux Jeux Olympiques s'est amélioré d'année en année. Seule exception: le football. Le classement FIFA de la Chine a stagné, voire a eu tendance à diminuer depuis 2008", écrit Goldman Sachs.

La première explication de ces piètres performances est à chercher du côté du nombre de licenciés. Si les Chinois s'enthousiasment pour le football en arborant dans les rues des grandes villes les maillots des joueurs européens, on ne les voit guère, le soir venu, sur les terrains pour s'entraîner et taper dans le ballon. De fait, selon les chiffres de la FIFA, l'instance dirigeante du football mondial, moins d'un million de Chinois sont licenciés. En France, où la population est 20 fois moins élevée, on dénombre plus de 2 millions de pratiquants…

En fait, les Chinois préfèrent les sports individuels (tennis de table, gymnastique, badminton…). Et depuis plusieurs décennies l'Etat a privilégié la construction de grands centres sportifs pour former, souvent dès leur plus jeune âge, de futurs champions. Avec en ligne de mire les Jeux Olympiques et le classement au nombre de médailles. "Mais la société chinoise semble moins focalisée sur cet objectif depuis les performances de ses athlètes au JO de Pékin en 2008", écrit Goldman Sachs. De plus, "les gens semblent plus ouverts à l'idée de développer d'autres sports notamment pour lutter contre l'obésité, un phénomène en plein boom suite à l'augmentation du niveau de vie des Chinois", poursuit Goldman Sachs.

Certains sports collectifs ont tout de même la cote en Chine. C'est le cas du basket. Avec des stars de renoms comme Yao Ming qui évolue en NBA, le championnat américain. Mais là encore, ce sont des individualités qui brillent et non pas un collectif. Ces performances ne sont pas reproductibles dans le football où il faut aligner sur le terrain 11 joueurs avec un niveau relativement homogène pour l'emporter. "Ce que la Chine n'a pas encore réussi à faire", écrit Goldman Sachs dans son rapport. Pourtant, ce n'est pas faute d'avoir attiré dans le pays des entraîneurs de renom comme l'Italien Marcello Lippi, le Suédois Sven Erickson ou plus récemment le Français Alain Perrin pour booster les performances des équipes locales. Mais les greffes n'ont jamais prises et les stars comme par exemple Nicola Anelka ou Didier Drogba ont fini par rentrer en Europe.

Côté financement, le football chinois subit les conséquences de la conjoncture économique. Des "grands propriétaires immobiliers" ont dépensé beaucoup d'argent pour développer le sport. "Mais avec le ralentissement de l'économie et la surchauffe du marché immobilier, les investissements dans le football vont très certaines diminuer", poursuit Goldman Sachs. Enfin, le foot chinois est touché comme d'autres pans de la société par la corruption. "Mais les campagnes agressives" contre ce phénomène devrait porter ses fruits en favorisant les recrutements de joueurs et d'entraîneurs pour leurs compétences sportives…

En Inde, le football semble très loin de détrôner le cricket, le sport national. Pour preuve, l'équipe de foot se classe au 147ème rang sur 207 pays au classement Fifa. Pas terrible ! Ce qui fait dire à Goldman Sachs que "malgré un grand nombre de terrains praticables et une population assez jeune, le football en Inde n'a pas réussi à se professionnaliser". Et c'est bien là le paradoxe. Le pays compte 1,2 millions de jeunes âgés de 10 à 24 ans. Une force vive qui devrait en principe permettre de former et entraîner 11 joueurs capables de remporter des victoires...

Comme en Chine, le manque d'infrastructures reste un problème majeur pour le développement du football. De plus, ce sport est surtout pratiqué à la campagne. Ce qui n'aide pas à sa notoriété dans le pays. Avec pour conséquence, un manque d'intérêt de la part des pouvoirs publics qui n'accordent que peu de subventions pour le football. Du côté des sponsors et des télévisions le désamour pour le football est aussi palpable. Du coup, le manque d'argent cantonne ce sport à rester dans l'ombre du cricket. Autre faiblesse structurelle du ballon rond en Inde: la désorganisation de la fédération indienne. "Les administrateurs dans les instances du football ne sont généralement pas directement liés au jeu et sont des nominations politiques. Potentiellement, cela peut conduire à l'indifférence envers le jeu", analyse Goldman Sachs.


Football: Top 20 des clubs les plus riches du monde
par Maxime Bourdier
Boursorama - 23 jan 2014
http://lifestyle.boursorama.com/article/football-top-20-des-clubs-les-plus-riches-du-monde_a248/1


Deloitte a rendu son verdict. Le cabinet d'audit et de conseil a publié ce jeudi 23 janvier son classement annuel des 20 clubs de football les plus riches du monde. Sans surprise, il est exclusivement composé d'écuries européennes. (...)

Enfin, on notera que tous les clubs du top 20 (qu'ont rejoint Fernerbahçe, l'AS Roma et l'Atletico de Madrid) dépassent les 100 millions d'euros de revenus, une première. En 1997, lors de la première édition de l'étude de Deloitte, seul Manchester United possédait une telle puissance financière. Ce n'est pas la crise pour tout le monde !


Top 20 des clubs de football les plus riches:
1- Real Madrid (518,9 millions d'euros de revenus)
2- FC Barcelone (482 millions d'euros)
3- Bayern de Munich (431,2 millions d'euros)
4- Manchester United (423,8 millions d'euros)
5- Paris Saint-Germain (398,8 millions d'euros)
6- Manchester City (316,2 millions d'euros)
7- Chelsea (303,4 millions d'euros)
8- Arsenal (284,3 millions d'euros)
9- Juventus de Turin (272,4 millions d'euros)
10- Milan AC (263,5 millions d'euros)
11- Borussia Dortmund (256,2 millions d'euros)
12- Liverpool (240,6 millions d'euros)
13- Schalke 04 (198,2 millions d'euros)
14- Tottenham (172 millions d'euros)
15- Inter Milan (168,8 millions d'euros)
16- Galatasaray (157 millions d'euros)
17- Hamburger SV (135,4 millions d'euros)
18- Fenerbahçe (126,4 millions d'euros)
19- AS Roma (124,4 millions d'euros)
20- Atlético de Madrid (120 millions d'euros)

Ces clubs, surtout ceux qui figurent dans le top 10, sont très endettés.


Pagaille dans le football uruguayen
par Jean-Louis Buchet
RFI - 03 avr 2014
http://www.rfi.fr/last_24h#ameriques/20140403-crise-football-uruguayen-mujica-corruption-droits-retransmission-scandale-coupe-monde-bresil/?&_suid=139653454918703154788146846888


En Uruguay, le monde du ballon rond traverse une crise sans précédent. Le championnat a été suspendu, le président et tous les dirigeants de la Fédération ont démissionné, et la participation de l’équipe uruguayenne à la prochaine Coupe du monde, dans deux mois, serait même compromise [Elle sera bien présente, les intérêts en jeu sont trop importants, ndc]. A l'origine de cette crise, les barrabravas. Ces supporters violents ont provoqué de graves incidents lors d'un récent match.

C'est un peu la folie en Uruguay, ces dix derniers jours, dans le monde du football. D’abord, des barrabravas, sorte de hooligans, commettent des actes de vandalisme à l’issue d’un match international d’une des grandes équipes uruguayennes, Nacional. Ensuite, le président José Mujica décide qu’il n’y aura plus de police lors des matches se jouant au stade de Montevideo. Après quoi, le syndicat des joueurs affirme qu’il n’est pas question de rentrer sur les terrains si la sécurité n’est pas assurée. Un premier match est suspendu, la fédération est désavouée par les clubs, son président et l’ensemble des dirigeants démissionnent. Telle est la situation actuelle. Ces évènements sont en réalité l’aboutissement d’une sorte de putsch contre le président de la fédération uruguayenne, Sebastián Bauza, putsch qui était en cours depuis plusieurs mois.

A Montevideo on y voit la main de celui qui tire les ficelles du foot local depuis des années, Paco Casal, puissant intermédiaire et représentant de joueurs, et, surtout, propriétaire, avec sa société Tenfield, des droits de retransmission des matches de l’équipe nationale. Or Bauza, avec l’appui du ministre des Sports, cherchait à nettoyer le foot uruguayen et à limiter l’emprise de Casal. Il avait décidé de mieux encadrer les activités des intermédiaires et représentants de joueurs et, surtout, souhaitait que la Fédération reprenne les droits de retransmission à partir de 2016 pour les concéder ensuite au meilleur offrant sur un appel d’offres transparent.

C’en était trop pour Casal, qui a obtenu une première victoire il y a un an avec le départ du gouvernement du ministre des Sports et qui voit aujourd’hui tomber Bauza, son ennemi juré. Comme tout le monde le sait à Montevideo, il est facile d’organiser des incidents comme ceux qui ont été à l’origine du processus qui a conduit à la démission de Bauza. Ces barrabravas ne sont pas des supporters mais des délinquants, tolérés, utilisés et craints par les dirigeants de club et les hommes politiques. Si on les paie bien, ils sont prêts à faire toute sorte de sales boulots. Par ailleurs, il faut savoir que Casal est un homme influent, qui a l’oreille du président José Mujica. Corruption, violence, connivences politiques, c’est le cocktail habituel du foot sud-américain.

Une nouvelle équipe dirigeante, sans doute provisoire, sera désignée et le championnat reprendra, vraisemblablement avec la police autour des stades. Comme avant. Quant à l’éventuelle suspension de l’Uruguay pour le Mondial, elle n’a jamais été confirmée par la FIFA (la Fédération internationale). Ce serait une catastrophe compte tenu des intérêts en jeu. On peut penser que tout reprendra son cours. L’important, pour savoir si la victoire de Casal est totale, c’est ce qui se passera avec les droits de retransmission. Il est fort probable que le projet d’appel d’offres soit très rapidement enterré.


EDIT (18 juin 2014)


La Russie a perdu son "esprit national"
Courrier international - 17 jun 2014
http://www.courrierinternational.com/article/2014/06/17/la-russie-a-perdu-son-esprit-national


Dans le football, les styles nationaux ont "presque" disparu : très peu de sélections ont su conserver un esprit de jeu qui reflète le caractère national. C'est l'analyse de Rousski Reporter (RR), qui consacrait sa une, le 5 juin, à la Coupe du monde au Brésil. "A l'aube du football, de nombreux Etats faisaient leurs premiers pas dans la politique internationale, et le sport était un moyen de faire la démonstration de leur force, de leur bon droit et de leur indépendance", écrit le magazine de reportages du groupe russe Expert. Instrument pour souder les masses grâce aux victoires sportives, le football exprimait dans le jeu de nombreux traits du caractère national.

Seules quelques équipes ont conservé, sous une forme ou sous une autre, leur caractère national: les Allemands par exemple, qui écrasent l'adversaire par des attaques innombrables, l'épuisent physiquement, l'usent par des mouvements incessants. Mais ce n'est plus comme avant. Le culte des personnalités a étouffé la notion de collectif. Le processus de mondialisation a dilué le style de jeu national en tant que tel et la tactique a pris le pas sur l'improvisation.

Pour ce qui est de l'équipe de Russie, qui n'a pas été sélectionnée en phase finale de la Coupe du monde depuis 2002, Rousski Reporter souligne que, comme les équipes africaines, elle fait désormais appel à des entraîneurs étrangers. C'est un Italien, Fabio Capello, qui l'emmène cette année au Brésil. Mais à la différence des équipes africaines, l'équipe russe ne compte pas de superstars.

"Le football russe d'aujourd'hui, c'est une vinaigrette trop chère et de qualité indéterminée, estime l'expert Alexandre Boubnov, du portail russe Sportbox cité par RR. Aujourd'hui notre football va contre les intérêts nationaux. A l'époque soviétique, il s'appuyait sur le patriotisme, l'amour de la nation. On pensait aux résultats, pas à l'argent. L'argent, il n'en était même pas question ! Quand l'équipe perdait, elle avait honte de sortir dans la rue. Et le risque encouru pour les joueurs était la perte de la carte du Parti ou de son emploi. Le jeu se construisait sur une excellente préparation physique. On courait plus vite que n'importe quelle équipe. Il y avait de grands joueurs, venus des quatre coins de ce qui était alors un grand pays."

Mais aujourd'hui, "même un club africain ordinaire nous bat", regrette l'expert. Et de conclure: "Je pense que le foot russe d'aujourd'hui n'a pas de perspective car il a cessé d'exprimer l'idée nationale, il a oublié sa propre histoire, se fiche des méthodes des entraîneurs russes. Et aussi parce que les joueurs eux-mêmes ne sont préoccupés que de leur prospérité".

29/05/2015 >> Sepp Blater est réélu à la tête de la FIFA malgré l'arrestation de plusieurs hauts dirigeants soupconnés d'être impliqués dans de vastes affaires de corruption (au moins 150 millions de dollars de pots de vin pour l'attribution de l'organisation des coupes du monde). / 02/06/2015 >> Blater est acculé à la démission à la suite d'une nouvelle affaire mettant en cause son bras droit.