Le Monde d'Antigone

Ni rouge, ni noir, ni vert. L'autonomie rejette partis,
syndicats et toute forme de gestion et de pouvoir.
Rassembler des foules sous un même drapeau
trouve toujours son origine dans une imposture.
Seule une révolution mettra fin à un système
dont l'obsession de l'argent entraine l'humanité
vers la catastrophe.

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Dernière mise à jour : 06.12.2025
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Compilation des bulletins de santé, hiver 2024

Publié le 31/03/2024 à 20:00 par monde-antigone

 
31 mars 2024 - L'année 2024, qui devrait être la plus chaude jamais enregistrée, est partie sur des bases stratosphériques et pourrait devenir une année boursière tout aussi historique. Wall Street, qui était fermé vendredi pour cause de férié, a terminé le trimestre en fanfare.
- Le Dow Jones, à 39.807 pts (+ 0,8 %), a enregistré une progression de 5,5 % au cours du trimestre. Il devrait franchir le seuil historique des 40.000 pts dans les prochains jours.
- Le S&P500 a gagné 10 % sur le trimestre. En terminant à 5.254 pts (+ 0,4 %), il signe sa 18e hausse hebdomadaire en 22 semaines, son 22e record depuis le début de l'année, sa croissance la plus spectaculaire depuis 2019.
- Le Nasdaq, à 16.379 pts (- 0,2 %), marque un peu le pas, mais il est en hausse de 9 % sur le trimestre.
Les dernières publications du département du Commerce ont montré jeudi que l'économie américaine avait progressé au 4e trimestre 2023 plus que prévu, à 3,4 % en rythme annualisé contre 3,2 % annoncé précédemment.. Elle s'appuie sur une consommation et un marché du travail solides.
L'inflation semble avoir été jugulée sans avoir provoqué de récession. La hausse des prix à la consommation est remontée à 2,5 % sur un an en février, contre 2,4 % en janvier, mais a ralenti à 0,3 % sur un mois, contre 0,4 % le mois précédent. L'indice PCE de l'inflation sous-jacente (hors alimentation et énergie) sur lequel s'appuie la Fed, est en baisse. En février, il est tombé à 0,3 %, contre 0,5 % en janvier, alors que sur un an, il a reculé à 2,8 %, contre 2,9 % le mois d'avant. La Fed espère toujours pouvoir atteindre l'objectif de 2 % d'ici 2026. Le département du Commerce a noté également que si les revenus des ménages avaient ralenti en février (+ 0,3 %), leurs dépenses avaient augmenté de 0,8 % au lieu de 0,3 % en janvier.
L'ensemble de ces données (déjà anciennes) doivent déterminer le calendrier des baisses de taux qui seront décidées par la Fed cette année, à partir du mois de juin. Analystes et traders se livrent au jeu des pronostics sur le nombre des baisses. Mais la Fed reste prudente, estimant qu'il faut attendre la confirmation des dernières tendances avant d'engager un assouplissement de la politique monétaire. Christopher Waller, un gouverneur de le Fed, faisait remarquer cette semaine que les données des deux derniers mois avaient été "décevantes" et ne montraient pas une "trajectoire soutenue" vers les 2 %. Avant dire cela, il avait peut-être jeté un oeil sur les cours du pétrole qui remontent, l'or qui s'envole, et l'indice des matières premières qui est remonté de 10 % depuis le début de l'année ...

24 mars 2024 - Wall Street a pris ses bénéfices, vendredi, et consolidé ses derniers records. Sur la semaine, le Dow Jones gagne 2 % à 39.475 pts et rien ne semble l'empêcher d'atteindre bientôt les 40.000 pts. Le S&P500, à 5.234 pts, réalise sa plus grosse progression de l'année et sa meilleure semaine depuis novembre: + 2,3 %. La Tech fait office actuellement de moteur de croissance et de locomotive des marchés financiers. Le Nasdaq monte encore 2,8 % à 16.428 pts après 5 séances consécutives de hausse.
La raison de cette bonne humeur printanière tient dans les déclarations de Jerome Powell, président de la Fed, qui a clairement confirmé qu'il y aurait 3 baisses des taux directeurs cette année. Cette promesse de refinancements moins coûteux a immédiatement provoqué, jeudi, une détente sur les rendements obligataires, tandis que l'or battait un record historique en séance, à plus 2200 $.

17 mars 2024 - Wall Street souffle après ses derniers records. La séance de vendredi a été marquée par une consolidation des indices à leurs plus hauts et de la volatilité liée à l'arrivée à échéance de contrats à terme. Sur la semaine, le Dow Jones (38.714 pts) et le S&P500 (5.117 pts) oscillent de manière infime. Le Nasdaq recule de 0,7 % à 15.973 pts..
Le calendrier des prochaines baisses de taux de la Fed continue d'alimenter les spéculations. L'indice des prix à la consommation aux Etats-Unis a ralenti en février, à 3,2 %, mais moins que prévu. Les dernières publications montrent une économie encore résiliente, qui n'appelle pas de baisse précipitée des taux directeurs. La baisse pourrait même être reportée après juin, si les données continuent d'être positives. La Fed devrait maintenir ses taux inchangés lors de sa réunion de la semaine prochaine.
Les cours du pétrole sont montés de 3 %, à 85 $, proches de leurs plus hauts de novembre pour le Brent, sans doute dans la perspective d'une hausse de la demande durant l'été.
L'EuroStoxx50 a atteint jeudi un sommet à 5.031 pts. À Paris, le CAC40 reste proche de son récent pic historique de 8.218 pts.
Au Japon, la BoJ déplore l'absence de croissance sur le dernier trimestre de 2023. Elle envisage sa première hausse de taux en 17 ans.

10 mars 2024 - Wall Street fait une pause après les records et les semaines ininterrompues de hausse. Le Dow Jones à 38.722 pts et le Nasdaq à 16.085 pts perdent 1 %. Le S&P500 est quasi stable à 5.123 pts. Les investisseurs ont accueilli avec le sourire les déclarations du patron de la Fed évoquant des baisses de taux au cours de l'année.
Les dernières statistiques indiquent que l'économie américaine décélère lentement. Le marché du travail perd de son dynamisme, même si les créations d'emplois se maintiennent à 275.000. Le taux officiel de chômage est remonté à 3,9 % contre 3,7 % en janvier. Par ailleurs, l'inflation se calme. Le coût du travail n'avait augmenté au 4e trimestre que de 0,4 %, moins que par rapport au trimestre précédent. Les médicaments et les perfusions financières ne seront bientôt plus nécessaires, sinon ce sera la surchauffe. Voilà pourquoi les traders parient maintenant sur 4 baisses de taux d'ici la fin de l'année (la première en mai ou juin), contre 3 encore la semaine dernière. Cette perspective dope la spéculation vers des valeurs peu dépendantes du marché actions, comme l'or et le bitcoin qui battent des records. A l'inverse, le dollar baisse.

3 mars 2024 - Wall Street enchaîne les records.
Les promesses de l'IA (intelligence artificielle) provoquent un engouement qui portent les valeurs technologiques vers les sommets et renforcent le pronostic d'une baisse prochaine des rendements obligataires. D'autant qu'une inflexion commence à devenir perceptible dans les indicateurs avancés de consommation, les ISM manufacturiers et les dépenses de construction. Cette tendance de fond dope les indices qui ont signé en février un 4e mois consécutif de hausse.
Le Nasdaq continue sur sa trajectoire ascendante à 16.274 pts (+ 1,7 %). Le S&P500 gagne 1 % à 5,137 pts, tandis que le Dow Jones stagne, perd 0,1 % à 39.087 pts à cause des données macroéconomiques, mais garde les 40.000 pts dans un coin du viseur.

25 février 2024 - Wall Street est lancée dans une course aux records. Les brillants résultats de Nvidia, le géant des puces pour l'intelligence artificielle, qui se sont envolés jeudi de 16 %, ont créé un enthousiasme qui s'est répercuté sur tous les indices. A près de 2.000 milliards de dollars, Nvidia est devenue la 3e valorisation boursière derrière Microsoft et Apple. Le Dow Jones a terminé la semaine en hausse de 1,3 % à 39.131 pts, dépassant le record de la veille. Record également pour le S&P500 qui gagne 1,7 % à 5.088 pts. Le Nasdaq progresse de 1,4 %, à 15.996 pts, après avoir atteint 16.041 jeudi, tout proche d'un record datant de novembre 2021.
La Bourse de Tokyo a battu jeudi un record absolu qui remontait au 29 décembre 1989 ! Depuis le début de l'année, le Nikkei enregistre une progression spectaculaire de plus de 17 % après avoir gagné 23 % en 2023, ce qui constituait sa meilleure performance depuis 10 ans. Tokyo est redevenu le premier marché asiatique en termes de capitalisation boursière, passant devant Shanghai. Mais ces records sont en trompe-l'œil. Ils sont le résultat de la faiblesse du yen qui rend les valeurs japonaises bon marché et bénéficie aux grosses entreprises orientées vers l'exportation. Le Nikkei profite aussi du marasme dans lequel s'enlise l'économie chinoise.
En Europe, la Commission européenne a abaissé sa prévision de croissance pour 2024 à 0,9 % pour l'UE et 0,8 % pour la zone euro, contre respectivement 1,3 % et 1,2 % projetées à l'automne dernier. L'inflation devrait refluer à 2,7 % dans la zone euro et à 3 % dans l'UE. Principale raison: l'économie allemande, moteur de l'Europe, tourne au ralenti avec une croissance limitée à 0,3 % cette année, à cause d'une baisse de la demande chinoise. En cause aussi, des taux d'intérêt encore trop élevés par rapport aux USA qui ne favorisent pas l'investissement.

18 février 2024 - Léger refroidissement à Wall Street. Les chiffres de l'inflation plus élevés qu'attendu ont fait souffler une brise d'inquiétude sur les salles de marchés. Une première alerte mardi avec une inflation sous-jacente (CPI - hors énergie et alimentation) qui sursaute de 0,4 % en janvier, même si elle reste stable à 3,9 % en rythme annuel. Puis vendredi, une hausse plus forte des prix à la production (PPI), de 0,3 % en janvier, est venue confirmer que les pressions inflationnistes étaient toujours présentes et qu'il n'y aurait pas de baisse des taux d'intérêt à attendre à court terme, et certainement pas en mars. Les investisseurs qui avaient anticipé une baisse se sont précipités pour vendre leurs titres avant la fin de la semaine, faisant monter les taux d'emprunt. Les responsables de la Fed ont essayé de rassurer en disant qu'il ne fallait pas se baser sur un chiffre mensuel de début d'année, qu'il fallait « résister à la tentation d'agir rapidement lorsque la patience est nécessaire ». Jeudi, le département du Commerce avait publié un rapport qui indiquait un recul relativement prononcé des ventes de détail, soit une légère faiblesse du côté de l'économie qui fait espérer, pour les traders, une possible baisse des taux en juin.
Le marché actions a fini en rouge pâle, après avoir établi des records en début de semaine. Le Dow Jones retombe à 38.623 pts après être monté jusqu'à 38.797. Le S&P500 se maintient tout juste au dessus des 5.000 pts après avoir touché un record la veille à 5.029. Le Nasdaq redescend à 15.775 pts (- 1,3 %), s'éloignant de son objectif des 16.000.

11 février 2024 - Wall Street continue d'être tirée vers les sommets par la technologie et les valeurs liées à l'IA.
Sur la semaine, alors que le Dow Jones était quasi stable à 38.671 pts, le S&P500 (5.026 pts, + 3 %) est passé au-dessus des 5.000 points pour la première fois de son histoire, porté par les plus grosses capitalisations. L'indice a franchi ce seuil psychologique presque 3 ans après avoir passé les 4.000 points en avril 2021 (+ 1.000 pts en 3 ans !). Depuis le début de l'année il a gagné environ 5 %. Le Nasdaq a encore progressé de 2,2 % à 15.990 pts, après avoir dépassé en séance les 16.000 points pour la première fois depuis novembre 2021. Il devrait s'installer au dessus des 16.000, puis monter, monter, monter à mesure qu'approchera l'annonce de la baisse des taux d'intérêt promise par la Fed. Mais cette semaine, les taux sont remontés...
- Lundi, l'OCDE a dévoilé ses prévisions pour 2024. D'après l'économiste en chef, Clare Lombardelli, la croissance mondiale devrait légèrement ralentir à 2,9 %, après 3,1 % en 2023. L'organisation s'attend à ce que le recul des prix des matières premières énergétiques fasse baisser l'inflation. En tête de peloton, l'Inde et l'Indonésie. Bonne trajectoire pour les USA qui pourront s'appuyer sur une consommation soutenue et de bons chiffres de l'emploi. Mauvaise trajectoire en revanche pour la Chine engluée dans une crise immobilière et un marché de plus en plus déflationniste. La zone euro fait aussi pâle figure. On ne lui attribue qu'une croissance stagnante autour de 0,6 %. En 2023, l'Espagne (2,5 %) et la France (0,9 %) étaient au dessus de la moyenne. A l'inverse, l'Allemagne avait subi un recul de 0,3 % à cause de son industrie, des coûts de l'énergie et de la faiblesse de ses exportations.

4 février 2024 - Wall Street a fini la semaine sur des records pour le Dow Jones (38.654 pts, + 1,4 %) et S&P500 (4.958 pts, + 1,4 %), et les bons résultats de la Tech. Le Nasdaq progresse encore de 1,1 % à 15.628 pts. Les ventes du groupe Meta (Facebook, Instagram) ont atteint 40 milliards de dollars au 4e trimestre (+ 25 % sur un an) pour un bénéfice de 14 milliards de dollars. Amazon a vu ses revenus s'envoler de 14 % sur un an, à 170 milliards de dollars au 4e trimestre, avec un bénéfice net de plus de 10 milliards de dollars.
Et les données macroéconomiques sont toujours aussi bonnes. Le marché a bien accueilli le rapport sur l'emploi américain indiquant des embauches plus nombreuses qu'attendu à 353.000, et un taux de chômage officiel toujours bas, à 3,7 %.
Les rendements obligataires sur les bons du Trésor à 10 ans laissent à penser qu'il n'y aura pas de baisse des taux en mars. La Fed anticipe 3 ou 4 baisses cette année, mais sans fixer de calendrier, sans préciser quand cela pourrait commencer. Ce serait plutôt en mai pour la majorité des acteurs de marché qui espèrent que la cible des 2 % d'inflation visée par la Fed sera bientôt approchée. Biden mise toute sa campagne électorale sur sa réussite économique alors que Trump fustige la manière dont l'économie est gérée, pointant la cherté des emprunt immobiliers.

28 janvier 2024 - Wall Street file vers le nouveaux records, gonflée par un chiffre de croissance au 4e trimestre plus important que prévu, à 3,3 % en rythme annualisé, soutenu par la consommation et une inflation descendue à 1,5 %. L'indice PCE, hors énergie et produits alimentaires, est même inférieur à 3 % sur un an pour le 3e mois consécutif, à son plus bas niveau depuis près de 3 ans. Sur la semaine, le Dow Jones gagne 0,6 % à 38.107 pts. Le S&P500 se rapproche de la barre des 5.000 pts, signant 5e séance record d'affilée à 4.890 pts (+ 1 %). Le Nasdaq avance encore de 0,9 % à 15.455 pts, malgré la perte de 80 milliards de dollars par Tesla après un ralentissement de la croissance des ventes de véhicules électriques.
Sur 20 % des entreprises qui ont communiqué leurs résultats, 82 % ont "dépassé les attentes", confortant un peu plus le scénario de "l'atterrissage en douceur" de l'économie américaine souhaité par la Fed. L'optimisme sur l'économie et la perspective d'une baisse des taux d'intérêt ont de quoi ravir les investisseurs. Quand on ajoute à ce tableau, un taux de chômage officiel qui demeure faible et un "indice de la misère" au plus bas, on se demande comment Biden pourrait être en difficulté en novembre, lors de l'élection présidentielle. Mais ce serait sans compter sur Trump qui est arrivé à faire croire n'importe quoi...

21 janvier 2024 - Wall Street est en plein concours de pronostics. La question est de savoir à quelle date aura lieu la première baisse des taux d'intérêt. L'échéance du mois de mars est peu à peu abandonnée. Les négociants estiment aujourd'hui cette probabilité à 52 %, alors qu'elle était supérieure à 70 % la semaine dernière. Le président de la Fed de Chicago a refroidi les marchés en déclarant que la Fed ne s'engagerait pas à réduire les taux tant que l'inflation n'aura pas atteint l'objectif de 2 %. Pour les traders, la Fed s'assouplira pas sa politique avant le mois de mai, pas avant que l'économie s'affaiblisse. Le gouverneur de la Fed, Christopher Waller, a confirmé ce propos :"Avec une activité économique et un marché du travail en bonne santé, et une inflation qui descend progressivement à 2 %, je ne vois aucune raison d'agir aussi vite ou de réduire aussi rapidement que par le passé". La confiance des consommateurs est ressortie cette semaine à son plus haut niveau depuis 2 ans et demi, d'après la dernière enquête PMI. On s'attend cependant à un ralentissement des créations d'emplois dans les prochaines semaines...
Le marché haussier se confirme à Wall Street. Le S&P500 est à son plus haut niveau depuis janvier 2022, gagnant cette semaine près de 1 %, à 4.839 pts. Le Dow Jones progresse de 0,7 % à 37.852 pts, nouveau plus haut depuis décembre, tandis que le Nasdaq franchit la barre des 15.000 pts et bondit de 2,2 % à 15.310 pts.

14 janvier 2024 - Rien à signaler à Wall Street. Le scénario de "l'atterrissage en douceur" se poursuit doucement... même si l'indice CPI des prix à la consommation publié jeudi était en hausse de 3,4 % sur un an contre 3,1 % en novembre. Les prix à la production en décembre, eux, ont reculé de 0,1 %, selon l'indice PPI. Les chiffres d'inflation ne prennent pas encore en compte les problèmes sur la chaîne d'approvisionnement provoqués par les tensions en mer Rouge. Il faudra attendre quelques semaines pour avoir une estimation des reports sur les prix à la consommation. Les entreprises vont commencer à publier leurs résultats au 4e trimestre. Ils devraient être marqués par une légère baisse des bénéfices. Pour 2024, la baisse attendue des taux d'intérêt de la Fed créera un environnement moins favorable aux banques.
Sur la semaine, le S&P500, à 4.7983 pts, progresse de 1,8 %, tandis que le Dow Jones, à 37.592 pts, se contente d'une avancée de 0,3 %. Le Nasdaq, stimulé par la perspective d'une baisse des taux au printemps, gagne 3,1 %, à 14.972 pts, sa plus forte hausse depuis début novembre
Petit cadeau des marchés financiers: la SEC, l'organisme de régulation, a autorisé la cotation d'un nouveau produit d'investissement indiciel en bitcoins. C'est un ETF (Exchange traded fund), qui permettra aux investisseurs d'acheter des parts du fonds qu'ils pourront revendre n'importe quand, et de profiter des évolutions de la monnaie numérique sans placer directement leur argent sur cette devise (à risque). La valeur de leurs actifs restera exprimée en dollars. Les avoirs du fonds seront placés en cryptomonnaies. Cette décision est considérée comme une première étape prudente vers l'adoption des cryptomonnaies.

7 janvier 2024 - Wall Street se remet de deux mois d'ivresse dans le vert et des excès de fin d'année 2023. Sur la semaine, le Dow Jones a reculé 0,3 % à 37.466 pts, le S&P 500 perd 1 % à 4.697 pts, le Nasdaq tombe de 3 % à 14.564 pts. Le marché actions a réagi négativement à la remontée des taux obligataires US à 10 ans à 4 %, pour la première fois depuis la mi-décembre. Même tendance en Europe avec des remontées d'une quinzaine de points de base.
Les investisseurs se désespèrent de la trop bonne santé de l'économie américaine qui pourrait contribuer à maintenir l'inflation à un niveau encore élevé et retarder le signal d'une baisse des taux d'intérêt. Le marché a déjà anticipé cette baisse de taux pour le mois de mars. Si elle ne vient pas, il y aura de la correction... En France et en Allemagne, l'inflation se maintient autour de 3,7 % à cause du coût de l'énergie et des services, ce qui n'est pas de nature à encourager la BCE à relâcher la pression sur les taux.
Le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis montre un solde positif en décembre plus solide qu'attendu de 216.000 embauches, mieux que la prévision de 162.000, mais avec un salaire horaire en hausse de 0,4 % en décembre, et de 4,1 % sur l'année. Le taux de chômage reste stable à 3,7 %; les demandes hebdomadaires d'allocations chômage sont à un plus bas de 3 mois à 202.000. En 2023, le marché du travail a ralenti par rapport à 2022, avec une moyenne mensuelle de 225.000 créations d'emplois contre 400.000. Pour Yellen, la secrétaire au Trésor, il n'y a aucun doute: « on peut décrire ce que l'on voit maintenant comme un atterrissage en douceur et j'espère que cela va continuer », a-t-elle déclaré en raflant le dernier petit four.